«On a 50% du magasin, mais on ne choisit pas où il va être»

Trois mois après avoir accueilli son premier match de la Ligue nationale, le diminutif Mullett Arena des Coyotes de l’Arizona continue de faire jaser. De passage à «JiC», Antoine Roussel a commenté plusieurs dossiers chauds de LNH. L’ailier qui a disputé 88 matchs avec l’équipe lors des deux dernières saisons a été catégorique.

 «On n’accepte pas ça. Oui, on a 50% du magasin [des revenus], mais on ne choisit pas où est-ce qu’il va être. On n’a pas de veto. Les propriétaires ont mis des clauses pour se protéger de la même façon que nous en avons pour protéger nos salaires.»

• À lire aussi: «Ce n’est pas la situation idéale»

• À lire aussi: Carey Price sera au Tournoi pee-wee

Un investissement qui déçoit

Dans la deuxième année seulement d’une entente de sept ans avec les réseaux ESPN et TNT, l’auditoire américain de la Ligue nationale a baissé de 22% comparativement à l’an passé. «Ça crée beaucoup de points d’interrogation à travers la Ligue. Avec le réseau Bally qui s’est mis sous la protection de la Loi sur les faillites, on parle de 200 millions$ de revenus qui s’évaporent et ça fait très très mal pour les marchés qui ne roulent pas sur l’or» a-t-il indiqué.

L’accessibilité est un autre élément qui fait défaut. « J’ai lu plusieurs personnes qui disaient que c’était difficile pour regarder un match sur ESPN+ et on vit dans une ère ou on veut que tout aille plus vite. Alors, si c’est difficile, les fans occasionnels vont se désinteresser.»

Tout n’est pas perdu par contre. Roussel estime que l’avenir est toujours aux États-Unis. «Ça prend des nouvelles idées. Plus de rivalités et un meilleur format des séries où tu ne vois pas plusieurs grosses équipes êtres éliminer après la première ou la deuxième ronde»

Voyez le segment intégral dans la vidéo principale.