Leon Draisaitl s’autoflagelle publiquement

Les grands joueurs sont souvent les plus critiques envers eux-mêmes et malgré une saison exceptionnelle qui pourrait lui permettre d’atteindre les plus hauts sommets, Leon Draisaitl estime pouvoir faire mieux.

À la pause du match des étoiles, l’Allemand est le deuxième meilleur pointeur de la Ligue nationale de hockey grâce à sa récolte de 76 points en 48 matchs. Il se dirige ainsi vers une campagne de 130 points, ce qui serait évidemment une marque personnelle. 

Or, l’éternel insatisfait croit qu’il peut en faire plus. L’aspect mental prend le dessus en deuxième moitié de saison et Draisaitl veut rester dans sa bulle.

«C’est une année étrange pour moi personnellement, pour être honnête. Je n’ai pas été nécessairement heureux avec la façon dont j’ai joué», a-t-il révélé jeudi en point de presse.

«Évidemment, les statistiques vous diront le contraire, a ajouté le joueur des Oilers d’Edmonton en riant. Je crois qu’il y a un autre niveau que je peux atteindre, pas juste au niveau des statistiques ou des buts, des mentions d’aide ou peu importe.»

Ça fonctionne pour McDavid

Peut-être Draisaitl est-il stupéfait de voir son coéquipier Connor McDavid le devancer dans la course au trophée Maurice-Richard. Au sein de la fantastique paire qu’ils composent depuis huit ans, le joueur de 27 ans a toujours été considéré comme la gâchette du duo. Il a déjà franchi le plateau des 50 buts à deux reprises.

McDavid n’arrive pas non plus à expliquer ses succès, lui qui a déjà 41 filets après 50 matchs.

«Je n’ai jamais été un franc-tireur élite. J’ai toujours créé des occasions et j’en ai toujours bénéficié, mais pour une raison, cette année, tout rentre», a indiqué l’Ontarien aux membres des médias réunis en Floride pour la partie des étoiles.

Ce week-end, les deux hommes auront la chance de créer des flammèches au sein de la formation de la section Pacifique. Les autres équipes n’auront qu’à bien se tenir.