Même Chris Chelios rêve à Connor Bedard

Connor Bedard fait rêver la planète hockey et Chris Chelios n’en fait pas exception. Ambassadeur pour les Blackhawks de Chicago, l’ancien défenseur assure que le nom du jeune attaquant des Pats de Regina est, comme à Montréal, sur toutes les lèvres dans la ville des vents.

De passage au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec pour y rencontrer les amateurs dimanche, Chelios répondait à la question de l’auteur de ces lignes à savoir s’il suivait toujours les activités du Canadien de Montréal et le sujet a rapidement bifurqué sur le jeune espoir.

«Je suis encore les activités du Canadien parce que mon meilleur ami Reid Simpson est recruteur pour eux et je passe beaucoup de temps avec lui à Chicago. Il me parle constamment de quels sont leurs problèmes! Ils sont en reconstruction comme les Blackhawks. Je vois beaucoup de leurs matchs et tu espères toujours t’en sortir le plus vite possible. C’est pourquoi tu dois bien repêcher. La grande question maintenant est de savoir qui va repêcher Connor Bedard puisque ce sera tout un joueur.»

Pas déçus de perdre

Ce n’est pas un secret pour personne, les Blackhawks ont liquidé des éléments très importants depuis quelques mois – dont Kirby Dach – dans le but de se donner le plus de chances possible d’obtenir Bedard. Une stratégie que comprennent, et endossent, les amateurs de hockey de l’Illinois.

«C’est un énorme sujet de discussion chez nous. Je ne crois pas que les amateurs sont aussi frustrés qu’ils ne le seraient en temps normal après une défaite. Tant qu’à finir dans les derniers, aussi bien terminer dernier et avoir la meilleure chance possible de repêcher Bedard. Je regarde à Chicago, après que je sois parti, ils ont repêché les Patrick Kane, Jonathan Toews, Brent Seabrook, Duncan Keith et Corey Crawford. En sélectionnant ce genre de joueurs, tu te retrouves avec une équipe aspirante à la coupe Stanley.»

De bons souvenirs de Québec

D’ailleurs, en mettant les pieds à Québec, Chelios s’est rappelé de bons souvenirs de son passage avec le Canadien et la rivalité avec les Nordiques. Bon, ça se passait de l’autre côté, au Colisée, mais quand même!

«Je me souviendrai toujours de cette bagarre à Montréal quand Jean Hamel avait été frappé par Louis Sleigher! Aussi, mes affrontements avec Dale Hunter. Il a toujours eu le meilleur sur moi ! C’était toute une rivalité. On n’avait pas l’air d’avoir de plaisir quand on venait ici et qu’on s’entretuait sur la glace, mais c’était de bons moments.»