Voilà près de trois mois que les Coyotes de l’Arizona n’avaient pas remporté de match à l’étranger, loin de leur confortable Mullett Arena. Après une disette de 19 matchs, la formation du désert a retrouvé le sentier de la victoire, un soulagement pour André Tourigny.

L’entraîneur-chef des «Yotes» voyait ses hommes se battre, mais ne jamais être en mesure de récolter le fruit de leur dur labeur. Dès le 31 décembre, l’équipe a amorcé une séquence de 11 revers et n’a ensuite gagné que quatre fois.

Avant de vaincre les Predators de Nashville 4 à 2 au Bridgestone Arena, le dernier gain des Coyotes loin de la maison remontait au 23 novembre…

«On ne se sentait pas comme ça, a plaidé Tourigny en point de presse après la rencontre. Nous avons joué pas mal de bons matchs. Nous avons perdu beaucoup de rencontres en prolongation ou en tirs de barrage. Nous y sommes finalement parvenus.»

Retrouver l’habitude de gagner à l’extérieur n’allait pas nécessairement être facile. L’Arizona a comblé un retard d’un but en deuxième moitié de match pour venir à bout des «Preds».

«Je crois que ça en dit beaucoup sur notre caractère. Nous trouvons des solutions, a expliqué le pilote québécois. Nous ne sommes évidemment pas du niveau de Tampa Bay ou une autre équipe comme ça, mais au niveau de l’attitude – vous pouviez même le voir en deuxième période quand le vent était contre nous – nous nous sommes quand même battus et avons travaillé très fort. Je suis vraiment fier des gars.»

Rappelons que l’Arizona a disputé les premières semaines de sa campagne loin du Mullett Arena, qui n’était pas encore prêt. Avec un dossier de 7-20-6, les Coyotes ne sont pas la pire formation de la Ligue nationale de hockey à l’étranger. Les Blue Jackets de Columbus remportent la palme dans ce domaine, en vertu d’une fiche de 5-17-2.