Tournoi pee-wee: un ancien du CH profite à fond de la vie à Québec

Colby Armstrong ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait fait un aussi long voyage en autobus. C’était peut-être lorsque l’attaquant, qui a brièvement porté les couleurs du Canadien, a joué dans la Ligue américaine. Ou encore, lors de ses années dans le hockey junior…
«Ça nous a pris 15 heures! J’étais en enfer!», a lancé Armstrong en riant, croisé par Le Journal dans une section du Centre Vidéotron, cette semaine.
Mais l’ancien des Penguins, des Thrashers et des Maple Leafs a vite oublié la longue route qui l’a mené de Pittsburgh à Québec, où joue cette semaine son fils Cruise, quand il a mis les pieds en ville.
Parce que rapidement, Armstrong s’est plongé dans l’ambiance festive de Québec.
De toute évidence, il a beaucoup aimé participer au Carnaval. Sur les réseaux sociaux, le jeune retraité de 40 ans s’est filmé avec un verre d’alcool chaud en main… et un bâton de marche qui contenait aussi de l’alcool.
«Le Carnaval, c’était incroyable ! a-t-il répété. Nous sommes également allés dans tous les restaurants où nous pouvions aller, nous avons goûté à pas mal de drinks… Nous avons participé à toutes les activités du Carnaval aussi.
«Nous avons aussi marché un peu partout en ville. C’est tellement beau ici, a-t-il ajouté. On a l’impression d’être dans un film.»
Ses filles et ses parents
«Nous», c’est bien sûr Armstrong, mais également, ses trois filles, qui ont fait le déplacement avec leur père pour suivre les Penguins Elite de Pittsburgh qui évoluent dans la catégorie AAA durant le Tournoi pee-wee.
Cruise, lui, demeure dans une famille d’accueil pour la durée de l’événement (voir ci-contre).
Et les parents de l’ancien ailier, qui a pris sa retraite du hockey en 2014, sont également du voyage. Ils sont partis de Saskatoon afin de voir leur petit-fils à l’œuvre.
«C’est super que mes parents soient ici, pointe Armstrong. Ils ont vécu ce genre de choses avec moi, et maintenant, ils peuvent voir mon garçon en action. Ils sont fiers de lui.»
«L’expérience d’une vie»
Armstrong, lui, n’a jamais participé au Tournoi pee-wee. En fait, ce n’est qu’une fois qu’il était rendu chez les professionnels que le natif de la Saskatchewan a entendu parler de l’événement pour la première fois.
«Je me souviens, tous les joueurs qui y avaient pris part s’en vantaient», sourit-il.
Cruise était encore sur la patinoire au moment de l’entrevue. Son père n’avait pas pu lui demander comment il avait trouvé l’expérience.
Mais Armstrong était très heureux et très fébrile de le voir revêtir l’uniforme des Penguins dans le grand amphithéâtre. «C’est l’expérience d’une vie pour lui, ce tournoi.»