Violence conjugale : Mike Clevinger de retour à l’entraînement durant l’enquête

Bien qu’il fasse l’objet d’allégations de violence conjugale, le lanceur Mike Clevinger était à l’entraînement des White Sox de Chicago, mercredi.
Selon le quotidien «Chicago Sun-Times», le directeur général des White Sox, Rick Hahn a mentionné qu’il s’agissait de la «seule option» pour permettre à son joueur d’être avec l’équipe en attendant que l’enquête du baseball majeur se termine.
En entrevue après l’entraînement, le joueur de 32 ans a indiqué qu’il était content d’être de retour sur le terrain malgré les circonstances.
«Je suis content d’être ici et de l’opportunité que m’offrent les White Sox. Je me sens terriblement mal pour mes coéquipiers qui doivent répondre à des questions par rapport à cette situation. Je fais confiance aux procédures qui ont été mises sur pied par la ligue. […] Je demande à chacun d’attendre avant de se précipiter pour juger. Attendez que les faits réels soient connus. Attendez qu’il y ait des preuves réelles, puis décidez qui vous pensez que je suis», a expliqué Clevinger aux journalistes.
À ce propos, l’entraîneur de la formation de l’Illinois, Pedro Grifol ne croit pas que la présence de l’artilleur affectera son équipe.
«Je ne pense pas que ce sera une distraction. Il a parlé aux joueurs et nous laisserons cela au vestiaire. Nous avons de bons vétérans et je pense que nous ferons du bon travail pour gérer toute distraction qui pourrait nous arriver», a-t-il dit, toujours selon le «Chicago Sun-Times».
Rappelons que le baseball majeur a décidé d’ouvrir une enquête au mois de janvier après des allégations de violence conjugale de la part de la mère d’une de ses filles, Olivia Finestead. Celle-ci accuse Clevinger de l’avoir étranglée et d’avoir entrepris plusieurs autres actions abusives, ainsi que d’avoir lancé du tabac à chiquer vers sa fille, qui avait 10 mois au moment des faits.
Mme Finestead avait interpellé directement la ligue sur les réseaux sociaux.
«J’espère que [le baseball majeur] fera le nécessaire et lui demandera de suivre une thérapie, peut-être même une petite suspension, afin qu’il puisse prendre le temps de vraiment réfléchir à la raison pour laquelle il abuse des enfants et leurs mères», avait-elle déclaré.