«Tom Brady n’était pas lui-même cette saison»

L’ancien entraîneur-chef des Buccaneers de Tampa Bay Bruce Arians estime que le véritable Tom Brady ne s’est pas présenté sur le terrain l’an dernier, et ce, même s’il a permis aux siens d’accéder aux éliminatoires.

Celui ayant laissé son poste sur les lignes de côté en mars 2022 afin d’œuvrer au sein du bureau de direction des «Bucs» était bien placé pour analyser la situation du numéro 12 en Floride. La campagne a été certes mouvementée pour Brady, 45 ans, qui a composé avec certains problèmes à l’extérieur du terrain, surtout son divorce avec Gisele Bundchen.

Aux dires d’Arians, les ennuis personnels et les pépins physiques ont contribué à la mauvaise saison du club ayant fini malgré tout au sommet d’une très faible section Sud de l’Association américaine de la NFL. Une fiche de 8-9 a suffi pour accéder aux éliminatoires, pendant lesquelles Tampa Bay a encaissé la défaite d’entrée de jeu contre les Cowboys de Dallas.

«Les blessures subies par nos leaders ont fait très mal. Vous savez, avec tout ce qui s’est passé, Tom n’était pas lui-même. Et je dois lui donner tout le crédit pour s’être battu pour ses coéquipiers afin de traverser cela. Je remercie le destin, sauf que ce n’était pas le vrai Tom Brady ici», a commenté l’ex-pilote au balado «The Rich Eisen Show».

Pas de retour attendu

Contrairement à l’année précédente, il ne faut pas s’attendre à une volte-face de la part du numéro 12 et le voir reporter sa retraite annoncée il y a quelques semaines. D’après Arians, il est temps pour lui de se concentrer davantage sur sa vie familiale.

«Je le pense réellement. Il a passé beaucoup de moments avec ses enfants et il commence le prochain chapitre de sa vie. Il y a tellement de trucs qui se déroulent et il est très occupé», a-t-il souligné.

D’ailleurs, l’ex-pivot des Patriots de la Nouvelle-Angleterre et des «Bucs» sera davantage visible à la télévision en 2024, quand il se joindra à l’équipe de télédiffusion du réseau FOX Sports à titre d’analyste. En mai, le quotidien «New York Post» a spécifié que le principal concerné avait paraphé une entente de 10 ans et de 375 millions $.

«Nous avons bien ri à ce propos, a admis Arians en évoquant une discussion passée avec son ancien protégé. Je lui ai dit s’il savait à quel point cette merde est dure. Il devra travailler fort. […] Je lui ai mentionné que son seul privilège que je ne détiens pas, c’est qu’il voyagera dans un avion privé.»