«Une saison de rêve» pour Marc-Antoine Lebreux

Le Québécois Marc-Antoine Lebreux a signé le point d’orgue à une saison magique chez les Capitales quand il a croisé le marbre pour permettre à l’équipe de Québec de remporter le championnat de la Ligue Frontière de baseball, le week-end dernier.

«Vivre ça lorsque je commence dans le baseball professionnel, on peut dire que c’est une saison de rêve, a-t-il convenu, jeudi, soit quelques jours après avoir savouré cette conquête. C’est une année vraiment, vraiment spéciale que j’ai vécue.»

L’athlète de 23 ans, originaire de Sainte-Anne-des-Plaines, dans les Laurentides, a fait sa place chez les Capitales. Le voltigeur a pris du galon tout au long de la saison jusqu’à ce fameux point gagnant produit par un ballon-sacrifice de Ruben Castro, en fin de neuvième manche, dans une victoire de 2 à 1 lors du quatrième match de la finale.

En 82 parties avec les Capitales, Lebreux a conservé une moyenne au bâton de ,261, cet été. Grâce à sa vitesse, il s’est aussi démarqué dans différentes catégories, notamment les buts volés (17), les triples (4) et les points comptés (44).

«C’est clairement la plus belle saison que j’ai eue au point de vue du plaisir, a surtout retenu Lebreux. Pour moi, de venir jouer à Québec, ç’avait toujours été un rêve. Le but, c’était évidemment de gagner et d’avoir été en mesure de l’emporter avec l’équipe qu’on avait. Je ne pouvais pas demander mieux. C’était comme une famille.»

L’aura d’un champion

Pour Lebreux, qui a notamment évolué à l’université de la Virginie dans la NCAA, il s’agit d’un second championnat en autant d’années. En 2021, le Québécois avait en effet mis son talent au profit des Bisons de Saint-Eustache, dans la Ligue de baseball junior élite du Québec. Il avait grandement aidé cette équipe à être couronnée championne, ayant mis la main sur le trophée Raymond-Demers, remis au meilleur joueur des séries.

S’il adore jouer pour les Capitales, Lebreux n’a pas encore écarté totalement son vieux rêve d’évoluer un jour pour une organisation du baseball majeur ou, du moins, tenter sa chance dans les filiales.

«C’est sûr que je veux retourner avec les Capitales, l’année prochaine, a d’abord tranché Lebreux, qui conserverait le statut de recrue dans la Ligue Frontière. Si un jour, j’ai la chance d’aller jouer dans le baseball affilié, j’aimerais y aller, mais je n’y pense pas trop. J’en suis rendu à jouer simplement et donner le meilleur de moi-même. Si ça arrive, tant mieux, mais sinon, j’ai tendance à penser que rien n’arrive pour rien.»

La pandémie de COVID-19, qui a entraîné une diminution des rondes au repêchage du baseball majeur, n’a rien fait pour favoriser Lebreux. Or, il a fait fi des circonstances pour minimalement remporter ce mémorable championnat avec les Capitales.

«Je n’ai jamais arrêté d’y croire et de travailler fort, a-t-il ajouté. J’ai juste 23 ans et on verra dans le futur, mais pour l’instant, je me concentre à retourner jouer avec les Capitales, l’été prochain.»