Jonathan Drouin: y a-t-il anguille sous roche?
L’«incident Jonathan Drouin» fait jaser depuis quelques jours déjà alors que l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Martin St-Louis, l’avait puni pour être arrivé en retard à une rencontre d’équipe.
En effet, le numéro 92, malgré le fait qu’il ait été en uniforme samedi dernier face au Lightning de Tampa Bay, n’est pas embarqué sur la patinoire pour une seule seconde, en conséquence de ce retard.
Voilà une situation qui laisse perplexe l’ancien entraîneur du CH Michel Therrien.
«Je ne peux pas dire que je suis d’accord, a souligné Therrien, lundi, lors de l’émission JiC sur les ondes de TVA Sports. Je regardais le match samedi et on l’a vu à peu près une dizaine de fois. Les commentateurs nous montraient qu’il avait l’air de parler aux gars, d’avoir une bonne attitude.
«C’est une grosse conséquence. Il y a beaucoup d’humiliation là-dedans. C’est pour ça que je me demande si je suis d’accord. Je suis plus ou moins d’accord. J’aime mieux régler les problèmes à l’interne plutôt que de les exposer devant tout le monde.»
Therrien est d’ailleurs d’avis que ce n’est probablement pas la première « frasque » du Québécois.
«Je ne peux pas m’imaginer qu’une personne qui arrive en retard pour la première fois, qu’on le sévisse comme ça, a continué Therrien. Il y a des morceaux du casse-tête qui manquent quelque part. C’est probablement une accumulation.
«Encore là, quand il y a de l’accumulation, souvent les émotions rentrent en ligne de compte, l’expérience aussi. D’après moi, il y a d’autre chose que ça. Ce n’est pas juste le fait qu’il soit arrivé en retard. Pourquoi il est arrivé en retard? On ne le sait pas. Et c’est ça qui est plate, quand tu exposes ça. Surtout dans un marché comme Montréal. Les spéculations vont de gauche à droite. Ça n’arrête plus. C’est pour ça que j’aime mieux ça régler ça à l’interne.»
À voir dans la vidéo ci-dessus.