Les Coyotes y ont cru

Affronter deux fois en trois jours les champions en titre de la coupe Stanley n’est pas une mince affaire, mais les Coyotes de l’Arizona pourront se vanter d’avoir compliqué les choses pour l’Avalanche du Colorado.

Dimanche au Mullett Arena, la troupe d’André Tourigny a baissé pavillon 4 à 3 en tirs de barrage face aux «Avs». Vendredi dernier, l’équipe du Colorado avait battu les Coyotes 3 à 1 au Ball Arena, au terme d’un autre duel chaudement disputé.

«Nous avons travaillé très fort, s’est réjoui l’entraîneur-chef québécois, selon le NHL.com. Nous ne sommes pas une équipe qui baisse les bras. Nous nous sommes battus et je suis très fier des gars.»

Ce n’est pas avant le septième tour de la séance de fusillade qu’un joueur a réussi à trouver le fond du filet. Valeri Nichushkin a réglé le débat en déjouant Connor Ingram d’une superbe manœuvre.

Tirant de l’arrière 2 à 0 à mi-chemin en troisième période, les «Yotes» ont forcé la tenue d’une période supplémentaire en frappant trois fois avant la conclusion de l’engagement. La recrue Matias Maccelli a lancé le bal, puis Christian Fischer et Clayton Keller ont ensuite démystifié Alexandar Georgiev.

Mikko Rantanen, Bowen Byram et Nichushkin ont répliqué pour l’Avalanche, qui a savouré une huitième victoire à ses 10 derniers matchs.

Keller a ainsi poursuivi sur son irrésistible lancée en atteignant le plateau des 80 points pour la première fois de sa carrière. Depuis que les Jets de Winnipeg ont déménagé dans le désert de l’Arizona, seul Keith Tkachuk avait accompli ce fait d’armes, en 1996-1997.

La séquence de 12 matchs avec au moins un point de Keller est aussi la plus longue de l’histoire des «Yotes» depuis leur relocalisation.

«Il travaille fort tous les jours, a lancé Tourigny au sujet de son attaquant vedette. C’est un compétiteur et il n’abandonne jamais.

«À certains moments cette année, nous avions toutes les raisons d’abandonner. Mais quand nous perdions par deux ou trois buts, ce gars se fâchait sur le banc et prenait les choses en main.»

Keller a souligné l’importance de ses coéquipiers et de Keith Tkachuk lui-même dans son ascension.

«[Tkachuk] est un gars incroyable et un excellent joueur. Il a été très impliqué dans mon développement, a dit l’ailier américain, qui a été dirigé par le père de Matthew et Brady dans sa jeunesse.

«Mes coéquipiers et le personnel d’entraîneurs ont [aussi] fait un boulot colossal, surtout en raison de mon lent début de saison. Une grande partie du crédit leur revient.»