L’élimination des Flames: Jacob Markstrom blâme un officiel

Les Flames de Calgary n’ont qu’eux-mêmes à tenir responsables pour leur élimination du portrait des séries éliminatoires, mais le gardien Jacob Markstrom estime qu’un officiel a joué un rôle déterminant dans leur revers décisif de 3 à 2 contre les Predators de Nashville, lundi soir.

Dans un match qui s’est finalement terminé en tirs de barrage, les «Preds» ont pris les devants 2 à 1 en début de troisième période. C’est sur ce filet de Zach Sanford que Markstrom croit avoir été trompé par l’expérimenté arbitre Kelly Sutherland.

«Je ne sais pas pourquoi Kelly va derrière notre filet sur leur deuxième but et botte la rondelle du côté d’où elle venait. Ils ont marqué», s’est désolé le Suédois en début de point de presse.

Sutherland semble effectivement frapper la rondelle avec son patin en tentant de l’éviter près de la bande. Malheureusement pour les Flames, le disque s’est ensuite retrouvé dans l’enclave. Comme il l’est souvent répété, les officiels font partie du jeu…

«Je n’ai pas vu la séquence avant la fin du match. C’est sans doute mieux comme ça parce que j’aurais vraiment été fâché, a ajouté Markstrom. Je ne sais pas pourquoi il va derrière. Il y avait deux ou trois joueurs devant le filet et il l’envoie là. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça.»

Une défaite douloureuse

Cette saison, les Flames ont perdu 17 matchs après le temps régulier, un sommet à travers la Ligue nationale. Ces points perdus, c’est sans doute ce qui a fait la différence selon le défenseur Rasmus Andersson.

«Cette année, en regardant autour du vestiaire, nous voyons que nous avons le groupe pour y parvenir et c’est ce qui rend ça encore plus frustrant. Jouer tellement de matchs où nous ne sommes pas sortis du côté des vainqueurs, c’est sûrement ce qu’il y a de plus frustrant», a-t-il admis.

Avec les Jets de Winnipeg à 93 points et les Predators à 90 – ces deux équipes ayant encore deux rencontres à disputer – c’en est terminé des espoirs de Calgary. Ses 91 points n’auront pas été suffisants, surtout qu’il ne reste qu’un duel, mercredi contre les Sharks de San Jose.

«C’est encore tellement frais. Je crois qu’en retournant à la maison et en nous réveillant demain, nous réaliserons quelle occasion nous avons ratée. En ce moment, nous pouvons à peine le croire. Ça fait mal», a assuré Andersson.