Un an plus tard, le départ de Mike Bossy est toujours aussi douloureux

Le très grand Mike Bossy nous a quittés il y a un an déjà, et pour sa famille, son absence se fait encore ressentir pratiquement comme au premier jour.

Invitée à l’émission «JiC» à la veille de ce triste anniversaire, sa fille Tanya a avoué qu’elle apprend encore à vivre avec cette peine.

«C’est long et difficile parce qu’il ne revient pas, a-t-elle affirmé. Quand quelqu’un part, habituellement il revient. Ça s’est passé terriblement vite, la maladie, son décès. On n’a pas eu beaucoup de temps. Le lendemain de son décès, on s’est réveillé sonnés. Ce sentiment d’être sonné dure encore, en fait.»

«Plus le temps passe, plus on s’ennuie, dans le fond, a-t-elle ajouté. Et il faut apprendre à vivre avec cette peine-là.»

Pour soulager un peu cette tristesse, la famille s’en remet à son implication dans le Fonds commémoratif Mike Bossy, créé pour honorer sa mémoire et augmenter la sensibilisation à l’importance du dépistage du cancer du poumon. Parce que si le cancer du célèbre hockeyeur avait été détecté un peu plus tôt, il serait peut-être encore parmi nous.

«Dans le fond, mon père, c’était un cancer de stade quatre, donc il y avait des métastases dans tout son corps, a expliqué Mme Bossy. Mais si on prend un cancer du poumon, juste la tumeur aux poumons, il y a de l’immunothérapie, des traitements, on peut faire la chirurgie. Dans le cas de mon père, ça s’était propagé un peu partout, alors c’était trop peu, trop tard.»

Bizarrement, la grande endurance de Mike Bossy vis-à-vis de la douleur, héritée de sa carrière dans le hockey, lui a sans doute ultimement nui.

«J’en ai voulu au hockey au début», a admis sa fille.

«Oui, il avait beaucoup mal, il était habitué d’avoir mal, et il ne voulait pas nous inquiéter, a-t-elle également mentionné. En même temps, il devait savoir que quelque chose n’allait pas bien.»

Maintenant, il reste quelques traditions, que la famille conserve, afin de garder vivante la mémoire d’un homme très aimé. Tanya Bossy, encore aujourd’hui, trouve du réconfort dans les arénas.

«Les arénas, c’est ma deuxième maison, je vais toujours bien m’y sentir, même que des fois j’y vais juste pour en avoir l’atmosphère», a-t-elle révélé.

La fameuse séance de patin entre ses filles et leur grand-père est aussi préservée, malgré son absence.

«Cette tradition-là, je la poursuis avec mes filles, mais ce sont elles qui m’apprennent à patiner», a-t-elle expliqué. 

«Avec les enseignements de mon père.»

TVA Sports présentera deux matchs classiques des Islanders, en hommage à Mike Bossy, dès 11h30 ce samedi. Histoire de se rappeler un peu à quel point il était un hockeyeur d’exception.

Voyez l’entretien complet en vidéo principale.