Guerre de mots entre les entraîneurs des Stars et du Wild
C’est bien connu, les séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey (LNH) ne se jouent pas seulement sur la patinoire. Les entraîneurs-chefs des Stars de Dallas et du Wild du Minnesota s’en sont donné à cœur joie, vendredi, à quelques heures du troisième match de cet affrontement de premier tour.
En 2022-2023, le Wild a été la sixième équipe la plus punie du circuit Bettman, écopant en moyenne de 11,3 minutes de pénalité par rencontre.
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À l’aube de la série, le pilote des Stars, Peter DeBoer, avait assuré être bien au fait de l’indiscipline de ses rivaux et qu’il préparait sa troupe en conséquence. L’équipe texane a affiché le cinquième meilleur rendement de la LNH en attaque massive (25 %) pendant la saison régulière.
Son homologue chez le Wild, Dean Evason, n’a pas digéré ces remarques. Il ne s’est donc pas gêné pour accuser les Stars d’avoir joué la comédie lors des deux premières rencontres de la série.
«Évidemment, nous surveillons cela. Nous avons remarqué que certains de leurs plus gros joueurs sont tombés assez facilement au cours du dernier match, a indiqué Evason, dont les propos ont été repris par le site The Athletic.
«Notre équipe, le Wild du Minnesota, ne joue pas la comédie. À tellement de reprises, j’aurais aimé rentrer dans le vestiaire et dire : “Vous savez quoi, les gars? Jouez la comédie.»
Une indiscipline coûteuse
Après deux duels éliminatoires, les Stars et le Wild se sont retrouvés respectivement 11 et neuf fois en avantage numérique. Les cinq filets de la troupe de DeBoer en attaque massive semblent particulièrement avoir irrité Evason.
«Tu veux provoquer des pénalités, puisque tu travailles fort. Mais notre joueur étoile, Kirill [Kaprizov], se fait malmener sur la patinoire. Il ne tombe pas facilement et il s’est probablement blessé pour cette raison par le passé. Nous ne [jouons pas la comédie]. Ce n’est pas notre façon de faire.
«Mais en effet, nous avons vu cela hier [mercredi]», a-t-il ajouté, lançant clairement une flèche aux Stars.
Ayant déjà atteint la finale de la Coupe Stanley à deux reprises, DeBoer en a vu d’autres. Il s’est même permis de se moquer d’Evason pendant le point de presse précédant le duel numéro 3 au Xcel Energy Center.
«Il y a un terme de hockey qui décrit cela : la déviation, a-t-il lancé. Tu sais quoi? Si j’étais l’entraîneur-chef d’une des équipes les plus pénalisées de la ligue, je ferais probablement la même chose. C’est du bon “coaching”.»
Après avoir arraché une victoire de 3 à 2 en deuxième prolongation, le Wild a subi une raclée de 7 à 3, mercredi.