Bo Horvat le dit sans détour: il est mauvais

Même si les Hurricanes de la Caroline sont privés d’éléments importants comme Andrei Svechnikov et Teuvo Teravainen, tout laisse croire qu’ils écarteront assez facilement les Islanders de New York au premier tour, car ils ont su réduire au silence des joueurs-clés du camp adverse.

S’ils maintiennent le rythme, les hommes de l’entraîneur-chef Rod Brind’Amour termineront le boulot mardi à Raleigh, où se déroulera le cinquième match de la confrontation qu’ils mènent 3 à 1. Bien servis notamment par leur gardien Antti Raanta, dont le taux d’efficacité est de ,915, ils ont maîtrisé des rivaux importants comme Mathew Barzal, Anders Lee et Bo Horvat, tous limités à un but chacun. En fait, le plus dangereux en attaque chez les Insulaires depuis le début des éliminatoires est Kyle Palmieri avec quatre points; il en a obtenu 33 en saison régulière.

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Aussi, certains sont conscients de leurs ennuis sur la patinoire. Il faudra prendre le taureau par les cornes afin d’éviter des vacances hâtives.

«Je pense pouvoir faire mieux, pour être franc avec vous, a déclaré au quotidien “New York Post” Horvat, qui a marqué avec environ deux minutes à écouler lors d’un revers de 5 à 2, dimanche, au UBS Arena. Je crois effectuer plusieurs bons gestes lorsque je ne possède pas la rondelle et je gagne des mises au jeu, sauf que je dois trouver le moyen d’inscrire des buts importants et voir mon nom sur la feuille de pointage.»

«Et pas dans une défaite de 5 à 1 ou 5 à 2. Ça doit être significatif. Je dois m’améliorer», a ajouté celui ayant connu une disette de 11 parties sans filet à la fin février et au mois de mars.

Refus d’aller où ça fait mal

L’ancien des Canucks de Vancouver a son explication personnelle quant aux problèmes offensifs des siens. Concrètement, ils auront à se présenter davantage dans l’enclave et près des défenseurs ennemis, donc aux endroits où ils risquent de recevoir quelques coups de bâton supplémentaires.

«Nous avons accompli de nombreuses belles choses, mais il y en a eu beaucoup en provenance de la zone périphérique, a admis Horvat. Nous pouvons nous diriger un peu plus vers l’espace bleu devant le gardien. Ce n’est pas aussi joli, mais il faut envoyer des rondelles et placer des gars au filet.»

«Nous ne créons pas suffisamment de chaos à cet endroit, parfois. On doit également essayer de rester loin du banc des punitions, obtenir du rythme et compter sur une production régulière de nos trios à cinq contre cinq, a-t-il enchaîné. Lorsqu’on le fait, on a des occasions de marquer. Il s’agit d’afficher plus de constance.»