Geoff Molson se prononce sur Cole Caufield et les blessures

«Tous nos partisans ont hâte que ça se règle et ça va se régler avant le début de la saison. Les négos sont entre bonnes mains avec Jeff et Kent.»

C’était incontournable comme sujet. Dans sa petite mêlée de presse à l’Université de Montréal, Geoff Molson a également glissé un mot sur le dossier Caufield. Le petit numéro 22 devra écrire son nom au bas d’un nouveau contrat d’ici la prochaine saison. 

Doit-on s’attendre à une nouvelle entente prochainement ? 

«C’est une bonne question pour Jeff et Kent, a-t-il répliqué avec le sourire. Ça peut se passer n’importe quand. Je ne vous dirai pas de rester proche de votre téléphone aujourd’hui, mais on ne sait jamais quand ça va arriver.»

De la place pour les Québécois

Des 39 joueurs qui ont porté l’uniforme du CH en 2022-2023, neuf étaient originaires du Québec. En fin de saison, Rafaël Harvey-Pinard et Alex Belzile ont redonné un sentiment de fierté à une équipe en déroute. Samuel Montembeault, Matheson et Savard ont eu un impact très positif au sein du groupe. 

«On a beaucoup d’exemples, mais si on prend juste Harvey-Pinard, un choix de 7e tour qui a joué à un haut niveau, ça fait du bien de voir ça, a affirmé l’homme de 51 ans. On va continuer à repêcher des Québécois, on va continuer à espérer qu’il y en a qui vont se faire une place dans notre équipe. On en avait cinq assez réguliers au sein de l’équipe et neuf au total. C’est unique dans la LNH. Il y en avait une soixantaine dans la LNH et on en avant cinq réguliers. C’est le fun à voir.»

Lundi prochain, le propriétaire du Tricolore suivra attentivement la loterie de la LNH pour le prochain repêchage afin de savoir où aboutira le jeune phénomène Connor Bedard. 

«Nos chances de gagner sont de 8,5 %, alors il faut s’attendre à ne pas gagner, a-t-il noté. Si on gagne, on serait très chanceux. Tout le monde dans la province serait content. »

«On ne gagnera jamais avec autant de blessures»

Geoff Molson n’avait pas encore parlé depuis la fin de saison du Canadien, une autre année où le Canadien a terminé plus près de la cave du classement que le sommet. À l’image de Kent Hughes et de Jeff Gorton lors du bilan du 14 avril, Molson a qualifié cette campagne comme un pas dans la bonne direction, mais il a aussi regardé en direction de l’infirmerie comme principal enjeu. 

«On ne gagnera jamais avec autant de blessures, a dit Molson. Jeff et Kent l’ont dit. On doit regarder un peu partout pour trouver des façons de rester plus en santé. C’est le travail qu’on doit accomplir cet été.»

Le propriétaire du CH était de passage mercredi matin au CEPSUM de l’Université de Montréal pour l’annonce d’un généreux don d’un million de la part de la Fondation Famille Le Blanc à l’équipe de tennis des Carabins. Il assistait à cette importante annonce dans son rôle de président du club des gouverneurs des Carabins. 

Le Tricolore a dominé les 32 équipes de la LNH dans une catégorie peu joyeuse pour une deuxième saison d’affilée, soit au chapitre des matchs ratés par ses joueurs en raison de blessures. Selon les chiffres de NHL Injury Viz, les joueurs du CH ont passé 600 matchs à l’infirmerie. Et ce décompte n’inclut pas Carey Price qui a passé toute la saison sur la touche.

Plusieurs raisons

Molson n’a pas une baguette magique pour éviter les blessures. Mais il posera des questions afin de dénicher des solutions. 

Seul le capitaine Nick Suzuki a participé aux 82 matchs. 

Cole Caufield (épaule), Juraj Slafkovsky (genou), Kaiden Guhle (genou), Jake Evans (genou), Mike Matheson (abdomen), Sean Monahan (pied et aine), Brendan Gallagher (pied), David Savard (genou) et Joel Armia (infection respiratoire) ont tous manqué 20 matchs ou plus. 

«Ce n’est jamais précis pour comprendre exactement pourquoi on a eu des blessures, a rappelé Molson. Il y a plusieurs raisons. Je n’entrerai pas dans les détails aujourd’hui, mais l’important, c’est que Jeff et Kent regardent un peu partout pour améliorer la santé puisque ce sera très difficile de gagner avec autant de blessures.» 

Parmi les raisons, il y a l’entêtement de certains joueurs à poursuivre leur saison malgré des bobos. Monahan en est le parfait exemple lui qui a joué quelques matchs en dépit d’une fracture à un pied. 

Une saison excitante

Si la quantité astronomique de blessés a chatouillé le propriétaire, il a toutefois dressé un bilan positif du jeu sur la glace. 

«C’était une saison excitante avec plusieurs hauts et des bas, a-t-il mentionné. En général, je suis très satisfait du progrès de l’équipe et de nos jeunes. Nous voyons des jeunes qui se développent et nous avons vu Martin St-Louis pour une saison complète.» 

«Si on laisse les blessures de côté, je crois que l’avenir est très prometteur pour cette équipe. Et c’était l’objectif de bâtir de cette façon.»