Même si la fatigue commence à s’installer dans le camp des Panthers de la Floride, l’équipe a assez de ressources pour venir à bout des Maple Leafs de Toronto. L’entraîneur-chef Paul Maurice ne s’attendait pas à une performance impeccable de ses hommes, mais il en a eu pour son argent.

«Nous ne pensions pas avoir beaucoup de jambes ce soir, donc c’était seulement du caractère, a admis le pilote jeudi soir en conférence de presse, après le gain de 3 à 2 au Scotiabank Arena lors du match 2 de la série de deuxième tour. Il fallait se battre et batailler dans les moments les plus difficiles. Certains d’entre eux, nous nous les sommes infligés. […] Ce n’était pas une partie parfaite, mais je ne m’attendais pas à ça de mon équipe.»

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Les Panthers ont fait bien mieux que de rester dans la bataille: ils l’ont emportée. Ils ont trouvé leurs repères offensifs au bon moment et ont érigé une muraille autour de Sergei Bobrovsky à partir du deuxième vingt.

Pas moins de 90 mises en échec ont été distribuées, dont 10 chacune par Sam Bennett et Noel Acciari. Ça fait beaucoup d’énergie à dépenser en peu de temps, mais la Floride a tenu bon.

«Ça fait cinq matchs en neuf soirs de la pression la plus intense et émotive que vous pouvez mettre sur une équipe de hockey. Ce n’est pas la série Jersey-Rangers où les deux équipes étaient à 11 milles de distance. Nous avons fait beaucoup d’avion», a rappelé Maurice.

Une défensive solide

Encore une fois, Bobrovsky a rappelé pourquoi il était l’un des gardiens les mieux payés de la Ligue nationale en arrachant un autre match aux Leafs. Ses 35 arrêts ont été suffisants et le Russe a maintenant remporté ses cinq derniers départs.

«Je crois que vous avez besoin d’un gardien qui va voler un match dans chaque série et c’est ce qu’il a fait ce soir, a affirmé Maurice. Il a cheminé. Je ne crois pas que c’était facile pour lui au début. La façon dont nous avons joué devant lui dans les 10 premières minutes a rendu sa tâche difficile.»

Alexander Kerfoot et Ryan O’Reilly avaient touché la cible pour les favoris locaux après 5 min 10 s de jeu, mais le doute ne s’est pas installé dans le camp adverse. Néanmoins, malgré ce nouveau succès qui leur donne une avance de 2 à 0 dans la série, les gros chats devront être prudents.

«Tout le monde sait que les matchs ont été serrés. Ce sont deux bonnes équipes et ce n’est jamais terminé. Nous l’avons vu l’an dernier», a prévenu Anton Lundell, qui a sans doute encore sur le cœur le balayage des Panthers par le Lightning de Tampa Bay au deuxième tour en 2022.

«Nous avons maintenant quelques jours pour souffler et nous revenons ensuite», a-t-il ajouté.

De retour au FLA Live Arena pour la première fois depuis le match numéro 6 contre les Bruins de Boston, les Panthers pourront se reposer jusqu’à dimanche. Le quatrième duel n’aura ensuite lieu que mercredi.