«Des changements s’en viennent» – le DG des Bruins de Boston

La récolte de 65 victoires et de 135 points de la dernière saison régulière est déjà bien loin dans l’esprit des Bruins de Boston et les partisans de l’équipe doivent s’attendre à des mouvements de personnel cet été.
Vaincus en sept matchs par les Panthers de la Floride au premier tour éliminatoires, les récipiendaires du trophée des Présidents doivent porter leur regard vers l’avenir et des décisions importantes influenceront grandement la suite en Nouvelle-Angleterre. Le capitaine Patrice Bergeron pourrait prendre sa retraite, tout comme David Krejci.
Pour 2023-2024, un total de 14 joueurs possèdent un contrat et l’espace disponible sur la masse salariale des Bruins est de 6 millions $ approximativement. Au nombre des athlètes admissibles au marché de l’autonomie sans compensation, il y a Nick Foligno, Tyler Bertuzzi, Dmitry Orlov et Garnet Hathaway. Bref, le visage du club risque d’être différent en octobre.
«Des changements s’en viennent. Nous ne serons pas la même équipe», a promis le directeur général Don Sweeney en conférence de presse, mardi. «Nous croyons toujours constituer un club compétitif, mais beaucoup de travail reste à abattre au cours de la saison morte, a ajouté le président Cam Neely.
Aussi pire qu’en finale 2019
Les dirigeants de l’organisation ressentent certes la douleur liée à l’échec en séries. Pour eux, la pilule est très dure à avaler en raison des succès obtenus durant le calendrier régulier et les attentes élevées à l’égard du groupe en place.
«Honnêtement, le sentiment de vide et d’inachèvement est réel. En revenant en arrière, je pense que c’est la deuxième plus grande déception après celle de la défaite en finale de la Coupe Stanley 2019, a évalué Neely.
Le son de cloche est similaire du côté du président et chef de la direction, Charlie Jacobs. «J’éprouve de la difficulté à trouver les mots pour exprimer à quel point je ressens devant ce néant, sachant tout ce qui a été consacré à cette saison et le potentiel de succès, a-t-il dit. C’est franchement décevant.»
Aussi, la pression d’appuyer, de confirmer, les accomplissements de la campagne record a peut-être nui à certains hockeyeurs, d’après le président.
«Quelques-uns se sont excusés au bilan de saison en mentionnant qu’on leur avait donné toute une équipe et qu’ils n’avaient pas exécuté le plan, a-t-il expliqué. Les gars, ils le savent quand ils ont une chance de gagner et lorsqu’ils ne l’ont pas. Ils se doutaient que nous avions une occasion d’aller loin et de tout remporter. Mais nonobstant les raisons, nous n’avons pas joué de la même façon qu’en saison.»
«Le match 3 de la série a été probablement notre meilleur, sauf qu’on n’a pas aussi bien fait qu’avant, a-t-il aussi rappelé. Il y a des facteurs avec lesquels il faut composer en éliminatoires : la confiance, les nerfs, peu importe. L’histoire a commencé à changer quand certains ont affirmé que les vainqueurs du trophée des Présidents obtiennent rarement la coupe. Peut-être que ces commentaires extérieurs ont effrité le noyau à l’intérieur de notre formation.»