Jonathan Marchessault sur les traces de Martin St-Louis – TVA Sports
L’impact de Martin St-Louis est énorme pour le hockey.
Grâce à sa persévérance, sa ténacité et son grand désir de vouloir s’améliorer, St-Louis a inspiré les plus jeunes à faire comme lui.
Selon moi, Jonathan Marchessault est un exemple parfait. Je trouve d’ailleurs que les similitudes sont de plus en plus nombreuses entre St-Louis et Marchessault.
Deux petits joueurs. Deux choix tardifs dans la LHJMQ. Marchessault en 12e ronde par les Remparts de Québec en 2007. St-Louis en 11e ronde par les Collège-Français de Verdun en 1992, mais il a préféré aller jouer aux États-Unis.
Ensuite, les deux n’ont jamais été repêchés par une équipe de la LNH et ils ont dû passer par la Ligue américaine. Les deux ont aussi été rejetés par des équipes de la LNH.
Cependant, les deux ont su saisir leur occasion quand on leur a offert une véritable chance de s’établir dans la LNH. Il s’agit de deux joueurs déterminés qui ont sans cesse franchi les obstacles qui se sont présentés devant eux.
St-Louis s’est établi comme un joueur vedette et ses accomplissements individuels (Art Ross, Hart, Lady Byng) et collectifs (Coupe Stanley, Coupe du monde, or olympique) sont nombreux.
Marchessault n’est pas rendu à ce statut, mais il a une occasion rêvée de propulser sa carrière à un autre niveau en gagnant la coupe Stanley avec les Golden Knights.
DES BUTS IMPORTANTS POUR MARCHESAULT
Dans le match no 1 de la finale de la Coupe Stanley, Marchessault a inscrit son 10e but des séries. Il occupe le deuxième rang des buteurs. Seul Leon Draisaitl (Edmonton) a fait mieux (13) et il est à égalité avec Roope Hintz (Dallas) et son coéquipier William Karlsson.
Quand on décortique les buts de Marchessault, on réalise et on comprend toute l’importance de ses buts. Jusqu’ici, il a trois buts gagnants, quatre buts égalisateurs et un but pour donner les devants à son équipe.
Et je vous rappelle que Marchessault avait eu des ennuis au début des présentes séries. Il n’avait aucun but à ses sept premiers matchs (0-2-2). Depuis ce temps, il a 10 buts en 11 matchs (10-6-16).
Plusieurs parlent de Jack Eichel comme d’un sérieux candidat au trophée Conn-Smythe si les Golden Knights gagnent la Coupe Stanley. Il a de bons arguments. Mais dans ma tête, il ne fait aucun doute que ce trophée doit revenir à Marchessault.
D’ailleurs, le dernier Québécois à avoir remporté le Conn-Smythe est le gardien Jean-Sébastien Giguère il y a 20 ans (2003).
