Le fils de Radek Bonk aimerait être repêché par le CH – TVA Sports
De ses 969 matchs dans la Ligue nationale, Radek Bonk en a disputé seulement 135 à Montréal, mais l’expérience a laissé des souvenirs inoubliables. Au point où son fils Oliver, un défenseur qui a le potentiel d’être sélectionné en première ronde au repêchage, est bien au fait de l’investissement hyper émotif des partisans à l’endroit du Canadien.
Bonk, le paternel, avait lui-même été le troisième choix au total par les Sénateurs, à l’encan de 1994. Après 10 saisons à Ottawa, il a mis le cap sur Montréal, de 2005 à 2007.
Oliver est né à Ottawa pendant que son père évoluait pour le Canadien, mais n’a bien sûr aucun souvenir de Montréal.
C’est toutefois une période qui a fait l’objet de discussions dans la famille Bonk lors des dernières semaines, en prévision du repêchage.
«Mon père m’a raconté comment les partisans à Montréal étaient fous», a souri le jeune arrière, lorsqu’on l’a rencontré à Buffalo au camp d’évaluation des espoirs de la LNH.
«Il m’a dit que pendant une certaine période, il était sur l’avantage numérique et que c’était une très mauvaise passe. Il n’en revenait pas parce qu’une fois, il était au restaurant et un partisan est venu s’asseoir à sa table pour lui expliquer comment rendre l’avantage numérique meilleur! Ce n’est pas quelque chose qui l’a fâché. Il dit que quand l’équipe gagne, les fans sont les meilleurs de la ligue. Ils sont très émotifs et veulent le meilleur pour leur équipe», a continué celui que l’on décrit comme un défenseur efficace et physique malgré son style peu spectaculaire.
De bons mots pour Mailloux
Oliver Bonk est aujourd’hui répertorié au 20e rang chez les joueurs nord-américains par la Centrale de recrutement de la LNH. Il est donc un autre joueur que le Canadien pourrait avoir à l’œil s’il est disponible à la fin du premier tour ou au début du deuxième.
Celui qui a disputé les deux dernières saisons avec les Knights de London, dans la Ligue de l’Ontario, est par ailleurs parfaitement conscient de ce à quoi peut ressembler une tempête médiatique montréalaise.
Il est le coéquipier de Logan Mailloux, l’un des choix au repêchage les plus controversés dans l’histoire du Canadien.
«C’est tout un joueur avec un très bon lancer. Non seulement il est un bon joueur, mais il est avant tout une très bonne personne. C’est agréable d’être avec lui et il est vraiment un bon leader», a encensé Bonk.
Des comptes à régler à Nashville…
Bien avant d’être lui-même admissible au repêchage, Oliver Bonk a fait connaissance avec le hockey de la LNH lorsqu’il n’avait que 4 ans et que son père terminait sa carrière à Nashville, avant que ce dernier revienne pour cinq saisons dans sa Tchéquie natale.
«Je voulais être joueur de centre comme mon père, mais j’étais très talentueux pour patiner à reculons. Mes entraîneurs à l’époque m’ont dit que je pouvais prendre des lancers frappés seulement si je jouais en défense. J’avais donc mes raisons de changer de position», a-t-il expliqué.
Oliver aura l’occasion de renouer avec ses premiers souvenirs de la LNH, puisque le repêchage se déroulera à Nashville. Le destin pourrait lui faire un drôle de clin d’œil, étant donné que les Predators détiennent les 15e et 24e choix.
S’ils devaient jeter leur dévolu sur Bonk, ce serait l’occasion pour lui de régler de vieux comptes avec un dénommé Gnash…
«Mes souvenirs de mon père dans la LNH, c’est cette mascotte à Nashville. Elle me faisait tellement peur! J’étais terrifié. Ça ne me préoccupe pas de savoir quand je serai repêché… quoique j’aimerais bien obtenir une deuxième chance contre cette mascotte à Nashville! Je n’ai plus peur maintenant», a badiné celui qui affirme que sa plus grande inspiration, outre son père, est justement le général des Predators, Roman Josi.
CE QUE DEUX RECRUTEURS DISENT D’OLIVER BONK
«Il est dans le style de Jacob Slavin, il fait tout bien. Il relance bien le jeu. Il fait attention aux détails.»
«Il sera un bon pro. Les coachs vont plus l’aimer que les amateurs.»