«Je suis tanné de me le faire dire» – Stéphane Richer – TVA Sports

Même s’il n’a joué que pendant deux saisons, le parcours de Stéphane Richer dans la LHJMQ aura été marquant.  

C’est ce que le nouveau membre du Temple de la renommée a déclaré lors d’une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, jeudi.

«Je suis très ému et très surpris de tout ça. J’ai seulement joué deux ans au niveau junior. Je n’aurais jamais pensé un jour recevoir un appel de Gilles Courteau, mais c’est un très beau geste et je l’apprécie. Je suis content aussi pour mes parents qui ont fait beaucoup de sacrifices. C’est une journée spéciale.» 

Richer a récolté un impressionnant total de 196 points en 124 matchs dans l’uniforme des Bisons de Granby et des Saguenéens de Chicoutimi. Il accorde toutefois beaucoup de crédit à ses coéquipiers.

«Je n’avais jamais regardé mes statistiques. Quand j’ai tourné la page sur le niveau junior, à 19 ans, je me suis retrouvé avec les Canadiens. Je n’ai jamais regardé du côté des statistiques. Aujourd’hui, je regarde ça et je vois que j’ai eu la chance de jouer avec de très grands joueurs de hockey à Chicoutimi. On a performé d’une façon incroyable.»

De bons mots pour Caufield

Le dernier marqueur de 50 buts de l’histoire des Canadiens a également parlé de son ancienne équipe. Il souhaite voir Cole Caufield lui enlever son titre.

«Je le souhaite de tout mon coeur. Je suis tanné de me faire dire que je suis le dernier. Je sais que c’est un marqueur naturel et une machine à buts. Je ne serais pas surpris que ce soit le prochain à en marquer 40 ou 50. L’avenir semble prometteur. Je suis content pour les partisans des Canadiens.»

Richer a aussi raconté une anecdote savoureuse. Lors de ses débuts dans la LNH, il s’était fait remettre à sa place par un certain Larry Robinson. 

«Ça m’a marqué à vie. J’avais pris mon chandail de pratique et je l’avais lancé dans le panier, mais il ne fallait pas faire ça. Il fallait le mettre sur le panier de façon à avoir le logo des Canadiens devant toi. Ça m’a pris trois secondes et j’ai compris le message. C’était ça le respect de jouer pour les Canadiens.»

Voyez l’entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.