Au terme de la défaite en finale du double féminin, dimanche, Leylah Annie Fernandez s’est écroulée sur sa chaise, en larmes. 

Sa collègue Taylor Townsend est venue lui parler, pour la consoler et la réconforter.

«Je lui ai dit: “regarde, on est ensemble que depuis mars seulement et nous sommes en juin seulement, nous allons jouer ensemble encore et encore, j’en suis persuadée. C’est correct de perdre. Nous progressons, autant sur le terrain qu’à l’extérieur du court”», a raconté Townsend à une poignée de journalistes.

L’Américaine de 27 ans ne l’a pas fait pour le show ou pour les caméras. Elle est restée elle-même et authentique, pendant que la Québécoise de 20 ans l’écoutait avec attention.

«J’ai regardé Leylah dans les yeux et je lui ai dit: “qu’est-ce que ça peut faire qu’on ait perdu? C’est notre premier Grand Chelem ensemble! On aura d’autres opportunités.” C’était émotif, elle a déjà été en finale en simple dans un Grand Chelem, moi c’était ma deuxième finale en double dans un majeur. On doit tourner la page et apprendre de cette expérience. On ne redonne pas à la maison, alors on se revoit dès la semaine prochaine», a ajouté Townsend.

La paire canado-américaine a échappé le titre à Roland-Garros, s’avouant vaincu devant la Chinoise Xinyu Wang et la Taiwanaise Su-Wei Hsieh, 1-6, 7-6 (5) et 6-1.