Plusieurs équipes de la LNH n’ont pas mis le pied au Québec cette saison – TVA Sports

Le manque de talent de haut niveau dans la cuvée admissible au repêchage de la LNH a fait en sorte que plusieurs directeurs généraux et recruteurs en chef n’ont pas cru bon de venir passer du temps au Québec, cette saison. 

«C’est une année très moyenne, concède à nouveau un recruteur de l’Ouest. Il y a trois ou quatre joueurs vraiment plus intéressants, mais c’est l’une des cuvées les plus faibles que j’ai vues. La preuve: on n’a pas vu beaucoup de dépisteurs en chef au Québec cette année. On les reconnaît, on les voit d’habitude, mais, cette année, on n’en a presque pas vu.»

Cette absence de haut placés de certaines organisations sur le territoire québécois cette saison pourrait avoir un impact à la fin du repêchage, ajoute ce recruteur, qui travaille pour une organisation de l’Ouest.

«Il y a plein de joueurs dans la LHJMQ qui mériteraient de se faire sélectionner à la fin du repêchage. Par contre, la chaîne fait que si on n’attire pas les décideurs dans les arénas de la ligue et qu’il ne voit pas les joueurs, c’est difficile de les convaincre. C’est difficile d’attirer des dépisteurs en chef quand il n’y a que trois ou quatre joueurs intéressants pour les trois premières rondes.»

Un effet domino

L’un de ses collègues le confirme: lui non plus n’a pas été en mesure de convaincre les décideurs de sa formation de faire le voyage au Québec, cette année, compte tenu du peu de joueurs intéressants disponibles à leurs yeux.

«Ça a un impact quand ils se déplacent. Tu viens voir Mathieu Cataford, par exemple, ou Ethan Gauthier, et tu repars en ayant vu plusieurs de leurs coéquipiers aussi. Si tu as huit, neuf ou dix joueurs susceptibles d’être repêchés dans les deux premières rondes, c’est sûr qu’il va y avoir plus de gars de ta ligue sélectionnés en fin de repêchage. C’est un effet domino», mentionne-t-il, ajoutant qu’il ne s’agit pas d’un phénomène propre au Québec.

«Le meilleur exemple, ce sont les Thunderbirds de Seattle. Ils ont deux gars bien classés et finalement, plusieurs autres joueurs de leur équipe ont attiré l’attention. Probablement que, s’ils jouaient à Prince Albert, ils n’auraient pas eu cette visibilité. C’est une question de logique.»