Peu de personnes ont autant marqué l’organisation des Bruins de Boston durant son passage avec l’équipe que Patrice Bergeron. Il a choisi d’accrocher ses patins avec le sentiment du devoir accompli.

C’est avec l’impression d’avoir pris la bonne décision que le Québécois s’est adressé aux médias, mercredi, dans une conférence de presse soulignant sa retraite. Après 19 saisons, une coupe Stanley et six trophées Selke, Bergeron a jugé qu’il était temps pour lui de passer à autre appel.

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«C’était une combinaison de choses. Je ne peux pas dire qu’une seule chose a motivé ma décision. […] Quand j’ai signé mon dernier contrat, je savais que c’était pour une année seulement. Je penchais vers ça.»

Bergeron a expliqué que son corps n’était peut-être plus prêt à suivre le rythme éreintant de la Ligue nationale. «J’ai toujours voulu jouer au meilleur de mes capacités et je voulais quitter au sommet», a-t-il rappelé.

«J’aurais voulu jouer pour toujours, mais le corps nous envoie des messages. […] Quelques gars savaient qu’il y avait une chance [que je prenne ma retraite]. Je laissais toujours la porte ouverte, parce que je voulais laisser le temps à la poussière de retomber.»

Ayant l’impression d’avoir négligé sa vie de famille au cours de sa carrière, le natif de L’Ancienne-Lorette croit qu’il a du temps à rattraper. En santé, il profitera des prochaines années avec ses enfants.

L’homme de 38 ans a aussi ouvert la porte à un retour dans un autre rôle au hockey.

«J’ai toujours voulu être un modèle pour la plus jeune génération. […] J’espère que je serai reconnu pour les connexions que j’ai établies au cours des années», a-t-il dit, citant le travail communautaire.

«Le hockey m’a donné plus que ce que j’ai pu lui donner», a mentionné Bergeron, reconnu pour sa grande modestie.