Une entreprise de Marie-Ãve Dicaire déclare faillite – TVA Sports
Une entreprise de l’ex-boxeuse professionnelle, Marie-Ève Dicaire, a déclaré faillite.
Le centre d’arts martiaux Sunfuki qu’elle opérait à Laval avait contracté des dettes de plus de 10 000$ envers l’Agence du revenu du Canada (ARC), a appris Le Journal de Montréal en consultant les documents du syndic responsable du dossier.
La femme de 37 ans qui a pris sa retraite en mars dernier est toujours, selon les documents du Registre des entreprises, l’unique actionnaire de cette compagnie.
À la mi-juillet, elle a signé les papiers d’avis de faillite alors que l’ARC apparaissait comme le seul créancier de l’entreprise. Selon cet avis, elle devrait 10 794$ au gouvernement fédéral.
Cette somme pourrait toutefois être arbitraire, a-t-il été permis de savoir. Plutôt que de contester et d’engranger des frais, on lui aurait recommandé de placer la compagnie en faillite.
Inactivité
Appelée à expliquer sa malheureuse situation hier, la championne du monde IBF chez les super mi-moyens en 2018 et 2022 n’a pas rendu notre appel.
C’est plutôt sa relationniste, Claire Couturier, qui a expliqué les détails de l’avis de faillite.
«Marie-Ève avait acheté une franchise de centres d’arts martiaux. Elle a vendu sa clientèle en 2017. L’entreprise n’était pas active en soi. C’était réglé, mais elle n’était pas fermée», a-t-elle relaté en invoquant aussi un possible «oubli» comptable depuis ce temps alors que l’athlète s’était concentrée sur sa carrière dans le ring.
Or, selon les documents officiels, l’entreprise fondée en 2012 a fourni ses déclarations annuelles jusqu’en 2019. Sa dernière mise à jour, une obligation annuelle, remonte à septembre 2020. Bien qu’inopérante, elle était toujours active selon le registre québécois.
Récipiendaire de plusieurs titres et honneurs, Dicaire possède également une autre société en activité qui a été mise sur pied en 2019 et dont l’activité principale était de gérer sa carrière.