L’ex-défenseur Ladislav Smid a sué à grosses gouttes durant sa carrière de 10 saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH), mais peut-être pas autant que dimanche dernier, quand il a complété son premier demi-marathon.

Celui ayant évolué avec les Oilers d’Edmonton et les Flames de Calgary est demeuré bien en forme après son dernier match dans le circuit Bettman en 2015-2016. Il a disputé les cinq dernières campagnes de son parcours de hockeyeur en République tchèque et voilà qu’il a déambulé sur 21,1 kilomètres dans les rues d’Edmonton; d’après le site NHL.com, il a mis exactement 1 h 26 min 36 s pour réaliser son exténuante mission.

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«J’examinais mon téléphone un dimanche soir il y a environ un mois et demi et une publicité du marathon est apparue. Je me suis dit que je devrais essayer un truc du genre afin de m’imposer un défi personnel, a-t-il déclaré à la même source, tout en disant avoir apprécié les encouragements du public. Je m’entraîne régulièrement, mais je ne le faisais pas spécifiquement pour cela. Je cours une fois à l’occasion, je roule à bicyclette et je me maintiens en bonne condition physique.»

De la douleur

Évidemment, l’accomplissement de ce fait d’armes n’a pas été simple pour l’actuel instructeur adjoint des Oil Kings d’Edmonton, dans la Ligue junior de l’Ouest. À vrai dire, il avait hâte que sa course prenne fin en dépit du soutien de sa garde rapprochée.

«Le parcours passait devant ma maison, donc les enfants m’attendaient là avec des affiches et c’était excitant. La première moitié s’est déroulée rondement. Durant la seconde, je croyais être un peu trop lent en voyant les marathoniens, des coureurs de niveau élite vraiment, me dépasser, a-t-il souligné. Dans les 2-3 derniers kilomètres, j’ai commencé à ressentir des crampes, mais je voyais toujours les gens devant moi et mon côté compétitif a pris le dessus. J’ai tenté de rattraper le plus de gens possible. J’ai maintenu le rythme, mais je ne me sentais pas très bien. […] Ces kilomètres furent réellement difficiles.»

Éventuellement, soit dans un an ou davantage, Smid se donnera un mandat plus imposant.

«Je prendrai du repos, car je suis super fatigué, mais courir un marathon complet fait partie de ma liste», a-t-il admis.