Les Blue Jays ont leur destin en main

Forts d’une excellente séquence depuis le début du mois de septembre, les Blue Jays de Toronto s’approchent d’une participation aux éliminatoires, mais en dépit du fil d’arrivée en vue, ils disputeront des séries très importantes contre des rivaux directs de la Ligue américaine.

Avant les matchs de lundi soir dans le baseball majeur, les Blue Jays détenaient une avance de six matchs sur les Orioles de Baltimore, premier club évincé du portrait des éliminatoires. C’est d’ailleurs avec une série de trois parties à Baltimore que la formation canadienne terminera son calendrier.

D’ici là, les Jays rencontreront les Rays de Tampa Bay pour quatre affrontements. Le club de St. Petersburg ne tire de l’arrière que par un demi-match. Les Yankees de New York, premiers de la section Est, seront pour leur part de passage au Rogers Centre trois fois.

Mardi et mercredi, les Jays disputeront deux rencontres à Philadelphie contre les Phillies qui, malgré quatre défaites de suite, tenteront par tous les moyens de conserver leur avance de deux matchs sur les Brewers de Milwaukee, sans quoi ils seront éliminés.

Classement en constant changement

Les prochains matchs seront donc cruciaux. Les Blue Jays demeurent malgré tout maîtres de leur destin et semblent en pleine possession de leurs moyens. Ils n’ont en effet perdu que cinq rencontres sur 18 en septembre.

«Ça ne sert à rien de regarder [le classement], a lancé George Springer après la défaite de 5 à 4 contre les Orioles, dimanche, selon le quotidien “Toronto Sun”. Je ne vois pas pourquoi je le ferais. Le classement change chaque jour. Ils peuvent se retourner en une heure.»

«Tant que notre équipe fait ce qu’elle est censée faire, cela n’a pas vraiment d’importance pour moi. Je me fiche de ce que font les autres clubs. Ça dépend de nous.»

Planifier la fin

Malgré tout, le coussin de six matchs avec 15 parties à jouer permettra de planifier un peu la série du meilleur deuxième à venir dans l’éventualité où l’équipe se qualifie, à commencer par l’identité du lanceur partant.

«Nous devons examiner le calendrier restant et examiner différentes options et idées, a dit l’entraîneur des lanceurs Pete Walker. Évidemment, nous devons nous qualifier, mais il faut penser à la façon dont le reste de la saison régulière se déroulera, tout comme [pour le premier match des éliminatoires].»

En ce sens, tous les scénarios, qui pourraient avoir différents dénouements, notamment au chapitre de l’avantage du terrain, pourraient avoir un impact sur les décisions à venir.