LNH : Chris Chelios en a très long à dire sur Mike Babcock – TVA Sports
Le très court règne de Mike Babcock à titre d’entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus continue de faire jaser partout dans la Ligue nationale de hockey (LNH) et l’un de ses ex-protégés ne s’est pas gêné pour livrer le fond de sa pensée.
Bien connu des amateurs de hockey d’ici, l’ancien défenseur Chris Chelios a vécu sa part d’ennuis avec celui ayant quitté son poste en Ohio cette semaine. Si les relations orageuses de l’instructeur avec plusieurs joueurs ont été largement documentées autant dans les récents jours qu’au cours des dernières années, l’ex-porte-couleurs du Canadien de Montréal a offert quelques détails sur Babcock, qui l’a dirigé chez les Red Wings de Detroit.
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D’ailleurs, Chelios garde un très mauvais souvenir de la Classique hivernale de 2009, tenue au Wrigley Field de Chicago. Le natif de la Ville des vents croyait bien s’illustrer contre son ancien club – les Blackhawks – devant ses proches ce jour-là. Cependant, le pilote a préféré le clouer au banc, le limitant à cinq séquences sur la patinoire totalisant 1 min 57 s de jeu. Il s’agit d’un des nombreux exemples montrant pourquoi l’entraîneur est demeuré longuement sur la voie d’évitement après son congédiement par les Maple Leafs de Toronto en novembre 2019.
«Les choses maladroites qu’il a faites aux joueurs pour les rendre mal à l’aise, ce n’était juste pas nécessaire. Quand vous gagnez, vous allez à l’aréna et vous vous amusez. Or, même si nous gagnions, ce n’était pas plaisant pour beaucoup de gars. Quelque chose me dit qu’il voulait être congédié afin d’obtenir son argent et s’enfuir. Je n’ai pas idée de l’arrangement conclu à cette époque. Néanmoins, ce type est intelligent comme un renard», a déclaré l’ex-hockeyeur au balado «Spittin’ Chiclets».
L’une des victimes de Babcock, le Suédois Johan Franzen, l’avait qualifié de «pire individu jamais rencontré» et Chelios a révélé pourquoi.
«Trop de gens dans le hockey doivent composer avec une personne semblable. Johan Franzen me vient en tête. Après que ce pauvre jeune homme eut subi une commotion cérébrale, il le convoquait dans son bureau une fois par semaine et le traitait de gros porc. Il lui disait que ses coéquipiers le détestaient et lui demandait pourquoi il n’abandonnait pas tout.»
«Qu’il aille se faire foutre»
À propos de son cas particulier, Chelios ne souhaitait pas créer trop de remous, car étant âgé de 47 ans au début de 2009, il voulait éviter un déménagement qui aurait été néfaste à sa famille.
«J’aimais Detroit. Merci mon Dieu, parce que Ken Holland, Jim Nill et la famille Illitch me soutenaient, a-t-il mentionné en évoquant les dirigeants des Wings du moment. Ils ne pouvaient pas ordonner à Babs de me faire jouer, mais ils avaient la possibilité de lui dire qu’il serait incapable de se débarrasser de moi. Je connaissais la secrétaire qui travaillait juste à l’extérieur du bureau de Holland [le directeur général à ce moment]. Chaque fois que Babs y entrait, elle entendait tout. Babs essayait de le convaincre de m’échanger.»
«Si j’avais été plus jeune de 10 ans, j’aurais exigé une transaction et je lui aurais dit d’aller se faire foutre.»
À Columbus, le Québécois Pascal Vincent a pris les rênes à la place de son prédécesseur que les Jackets avaient embauché pendant la saison morte.