La nouvelle analogie de Martin St-Louis: le Canadien n’est plus au stade «bébé» – TVA Sports

Sur papier, il y a peu d’ouvertures pour les jeunes joueurs au camp du Canadien. Mais il ne faut jamais dire à un entraîneur qu’il n’y aura pas d’enjeu à la veille du premier entraînement sur la glace. 

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Martin St-Louis, qui a un don pour utiliser des analogies, a recyclé une formule utilisée par plusieurs entraîneurs avant lui en parlant de l’importance de trouver la bonne chaise.

Alain Vigneault, lors de son passage à Montréal à la fin des années 90 et début des années 2000, avait tendance à souvent décrire cette portion du mobilier pour décrire ses joueurs.  

Le collègue Martin McGuire, la voix du CH à la radio, a demandé à St-Louis si le camp de cette année constituait plus une lutte entre des joueurs de la LNH pour se positionner ou qu’une lutte pour voir des jeunes percer la formation. 

« C’est une bonne question. C’est toujours une lutte. Même après le camp, ça reste une lutte. Tu veux toujours convaincre les dirigeants de ta place dans l’équipe. Que ce soit dans l’équipe ou à Laval. Comme athlète, tu dois convaincre les gens. »

« Tu veux toujours aller chercher la meilleure chaise possible. Mais tu dois rester réaliste aussi et tu dois savoir qui sont les joueurs assis dans des chaises devant toi. Tu dois prendre une chaise et jouer le rôle de cette chaise-là. Mais toujours en essayant de monter de chaise. Tu dois comprendre le rôle que l’entraîneur cherche à te donner. Il ne faut pas avoir peur de voler une chaise, même si tu es un gars de la Ligue américaine. Il y a toujours des chaises qui se volent. »

St-Louis fera-t-il de ce concept de la bonne chaise son message pour ses joueurs ? 

« Mes joueurs savent ça. Je n’ai pas besoin de le dire. S’il faut que tu encourages un joueur qu’il a besoin de voler une chaise, tu ne mises peut-être pas sur le bon joueur. »

Une équipe plus mature

Engagé le 9 février 2022 pour remplacer Dominique Ducharme, St-Louis en sera à son deuxième camp avec le Tricolore. Il ne partira donc pas avec une feuille blanche au niveau des enseignements à ses joueurs. 

Crédit photo : PHOTO D’ARCHIVES, AFP

À pareille date l’an dernier, St-Louis avait dit qu’il laissait une plus grande place à la liberté à ses joueurs afin d’introduire lentement des concepts pour le jeu défensif et offensif.  

« On ne recommence pas à zéro, a-t-il répliqué. Quand on parle de liberté, c’est un mot assez vague. Tu dois être responsable sur la glace. Je fais attention avec une jeune équipe, je ne veux pas juste regarder le résultat, mais plus les intentions. On s’est amélioré avec nos intentions. Il y a toujours des apprentissages. On cherche toujours des solutions. Je le dis tout le temps, les réponses sont partout, mais il faut les trouver. »

« On est plus avancé comme équipe, a-t-il continué. L’an dernier, on restait comme un enfant ou un bébé. Tu ne demandes pas la même chose à un bébé comparativement à un garçon de sept ou huit ans. Tu dois t’occuper du bébé. Un enfant plus âgé, tu peux lui donner des responsabilités comme brosser ses dents et faire son lit. Nous sommes maintenant à une autre étape. »