Canadien: «J’ai traversé une année folle» – Tanner Pearson – TVA Sports

Il y a pratiquement un an, Tanner Pearson jonglait dans sa tête entre un retour au jeu ou abandonner. Pour reprendre ses mots, les deux scénarios restaient plausibles à 50%.

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« J’ai traversé une année folle, a dit Pearson à son premier bain de foule avec les médias montréalais. C’est le moins que je puisse dire. J’ai vécu plusieurs épreuves, mais je suis heureux de mon progrès. Si on m’avait dit il y a pratiquement un an que j’étais pour revenir à ce niveau, je l’aurais pris immédiatement. »

Une blessure à la main gauche l’a hanté la saison dernière. Il s’est blessé le 9 novembre dans un revers de 5 à 2 des Canucks contre le Canadien au Centre Bell. 

« C’était un jeu étrange, s’est-il remémoré. Je fonçais dans le coin et mes doigts se sont écartillés. »

Pearson a finalement subi une opération pour sa main gauche au mois de novembre, mais il a ensuite perdu beaucoup de temps en raison d’une infection suivant la chirurgie. Il aurait passé sous le bistouri à cinq reprises depuis la première intervention. 

Questionné sur ce sujet, le numéro 70 n’avait pas trop le cœur à revenir sur cette histoire. 

« Je n’aurais pas assez de temps pour expliquer ça. » 

« Je ne rentrerai pas dans les détails pour les opérations, a-t-il poursuivi. Je sais que les gens aimeraient le savoir. C’est un gros sujet. Mais je n’en parlerai pas. »

En bonne santé

En conférence de presse au lendemain de l’échange avec les Canucks qui impliquait le gardien Casey DeSmith, Kent Hughes avait dit de Pearson qu’il était rétabli à 80% environ. 

« Non, je dirais que c’est plus, a renchéri Pearson. J’aime mieux parler à 90% au niveau de ma force. Je suis bien heureux des progrès. »

Le DG du CH avait également décrit son arrivée comme un joueur qui ajoutera un peu de cheveux gris à sa formation.  

« J’ai vu ça, a répliqué l’ailier en souriant. Mais oui, je veux devenir un mentor pour les jeunes. J’avais ce rôle à Vancouver. C’est différent quand tu arrives avec de nouveaux coéquipiers. Je resterai probablement plus discret au départ. Quand je deviendrai plus confortable, je prendrai plus de place. »

« J’étais le plus vieux attaquant à Vancouver depuis deux ans. Ce n’est rien de nouveau. »

Une transaction prévisible 

Âgé de 31 ans, Pearson a porté l’uniforme des Canucks pour seulement 14 matchs l’an dernier. Il a marqué un but et ajouté quatre passes.   

Il n’a pas sursauté quand il a reçu l’appel de Patrik Allvin, le DG des Canucks, lui annonçant son départ. 

« Honnêtement, je m’y attendais un peu, a-t-il admis. Je joue dans la LNH depuis assez longtemps pour comprendre ce qui peut survenir. J’avais des émotions partagées. J’étais très proche des joueurs à Vancouver. Mais je suis excité à l’idée de connaître un nouveau départ. J’avais besoin d’un nouvel environnement. »

À Montréal, Pearson retrouvera un ancien coéquipier avec l’équipe canadienne du Championnat du monde junior de 2012. 

« Je connais déjà quelques joueurs du Canadien. J’ai joué avec Brendan Gallagher au Mondial junior. J’étais malheureusement chambreur avec lui ! Je connais Monahan, Anderson, Suzuki. »

Et Pearson, un ancien des Kings, est toujours un bon ami avec Tyler Toffoli. 

« Tof était très heureux pour moi. Il m’a texté après ma conversation avec (Patrik) Allvin. Il a répandu la nouvelle plus rapidement que tout le monde. Il avait vraiment aimé ses jours à Montréal et il se réjouissait pour moi. »