Les Sabres de Buffalo ont donné plus de tranchant à leur défensive en obtenant Connor Clifton durant la saison estivale et ce n’est pas Rasmus Dahlin qui s’en plaindra. 

Le Suédois est très heureux de compter sur un allié reconnu pour son jeu physique; il a d’ailleurs entamé le camp d’entraînement en formant un duo à la ligne bleue avec l’ancien des Bruins de Boston. Signataire d’un contrat de trois ans et de 10 millions $, Clifton pourrait donner davantage de latitude à Dahlin pour faire l’étalage de son talent. Au cours de la dernière campagne, il a pris le 10e rang chez les arrières de la Ligue nationale de hockey avec 208 mises en échec. 

Aimant se diriger profondément en zone adverse, le joueur-vedette des Sabres est bien placé pour présenter les bienfaits de son nouveau coéquipier. «Sur la glace, vous pouvez voir sa robustesse. Je me souviens de l’avoir affronté à Boston. J’avais peur de lui. J’ai détesté jouer contre lui», a-t-il admis au site Buffalo Hockey Beat. 

Le capitaine du club, Kyle Okposo, partageait cette joie de ne plus avoir à se mesurer au défenseur de 28 ans. «Il semblait penser : merci mon Dieu, nous jouons ensemble. […] J’ai essayé d’imposer mon style de jeu et c’est bien à entendre, puisque je ne parle pas à beaucoup de hockeyeurs adverses», a commenté Clifton. 

Une combinaison qui restera intacte? 

Auteur d’une récolte de 73 points en 2022-2023, Dahlin peut se réjouir à l’idée que la décision de l’entraîneur-chef Don Granato de le réunir à l’Américain plaît grandement à celui-ci. «C’est un joueur excitant à regarder. C’est encore plus plaisant d’évoluer à ses côtés», a indiqué l’ancien des Bruins. 

Cependant, il est difficile de certifier si Granato s’en remettra à ce duo pour entamer le calendrier régulier ou s’il préférera d’autres combinaisons. Il dit aimer ce qu’il voit de leur part, en revanche. «Ensemble, ils lisent le jeu et le pratiquent de même façon. L’un fait bouger l’autre et ils possèdent de l’expérience», a décrit le pilote. 

Ce vécu, Clifton veut en faire profiter tout le vestiaire à Buffalo. Il arrive d’une formation habituée aux succès en saison. 

«C’est contagieux, n’est-ce pas? Vous offrez cela quotidiennement. Je crois avoir appris en passant les cinq dernières années avec d’excellents joueurs et individus.»