LNH : ̤a ne va pas du tout pour Jonathan Quick РTVA Sports

Le gardien Jonathan Quick connaît un camp particulièrement difficile avec sa nouvelle équipe, les Rangers de New York. 

Le portier de 37 ans a cédé 11 fois sur un total de 57 tirs, depuis le début du camp d’entraînement. Même s’il a joué dans tous les matchs à l’étranger, cela ne constitue pas une excuse suffisante pour dissiper les doutes à son sujet. Le signataire d’un contrat d’un an durant l’été devra en faire davantage pour représenter un substitut fiable à Igor Shesterkin.

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Mercredi, le vétéran qui a disputé 753 rencontres dans le circuit Bettman a accordé quatre buts sur les 22 lancers décochés en sa direction. Les Rangers se sont d’ailleurs inclinés 5 à 2 contre les Devils au New Jersey.

L’entraîneur-chef de la formation de Grosse Pomme, Peter Laviolette, s’est toutefois porté à la défense de Quick.

«Je ne crois pas que nous avons bien joué devant lui, a-t-il dit, selon le quotidien “New York Post”. D’après moi, ces chiffres ne sont pas nécessairement le reflet de la réalité. Nous n’avons pas prôné un jeu défensif suffisamment serré et nous avons donné beaucoup trop d’occasions.»

«Il a effectué cinq ou 10 arrêts pendant que nous connaissions des difficultés. Les choses auraient pu être pires. […] Je vois en lui un leader qui travaille extrêmement fort tous les jours à l’entraînement», a-t-il ajouté.

Présence bénéfique

Malgré le camp difficile de Quick, Laviolette estime que la présence d’un champion de la coupe Stanley sera profitable pour son équipe. Les gens qui croyaient voir les Blueshirts lancer la serviette rapidement dans son cas devront se raviser.

«Je pense que lorsqu’un joueur a prouvé qu’il pouvait avoir du succès dans les gros matchs, c’est un atout pour un vestiaire, a-t-il souligné. Chaque fois que vous pouvez ajouter un joueur de son expérience qui sait ce que ça prend pour gagner, c’est une bonne chose pour une équipe.»

Ayant terminé la dernière campagne chez les Golden Knights de Vegas, Quick a notamment remporté trois coupes Stanley en carrière, ainsi que le trophée Conn-Smythe au printemps 2012 avec les Kings de Los Angeles.