Saga Mike Babcock: Pascal Vincent raconte une toute autre version – TVA Sports

La saga Mike Babcock a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines.

Lors d’une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, jeudi, Pascal Vincent a tenu à apporter sa version des faits.

«Je peux juste parler de ce que je sais. Je ne sais pas quelles sont les histoires. Même si je le savais, je ne le dirais pas. Ce sont des affaires privées, mais je vais être honnête. La première fois que nous nous sommes rencontrés, ”Babs” m’avait téléphoné le jour avant. Il me disait qu’on allait apprendre à se connaître, que je pouvais lui montrer des photos de ma famille et qu’il allait m’en montrer de sa famille. C’était chez lui, donc sa femme était évidemment là. J’ai trouvé ça bien correct. En fait, j’étais excité de lui montrer ma famille, mes parents et ce que je fais dans l’été. Il n’y avait rien d’intrusif dans tout ça.»

Le nouvel entraîneur-chef des Blue Jackets avait eu le temps de tisser des liens avec Babcock et il n’était pas insensible à son départ.

«C’était surprenant surtout. Le matin où c’est arrivé et qu’on a appris que Mike s’en allait, on avait été en réunion pendant quatre heures. On a parlé de la saison, du camp d’entraînement et on visionnait des vidéos. En début d’après-midi, un des adjoints m’a appelé pour me dire qu’il avait vu Mike s’en aller. C’est arrivé très rapidement. On a travaillé fort cet été et nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises. On a passé beaucoup de temps ensemble. Peu de temps après, je l’ai appelé. Il était en voiture. C’était une conversation assez courte. Il m’a dit que ça ne marcherait pas. Je voyais qu’il était émotif. Quand il a quitté, il fallait trouver une solution.»

Maintenant entraîneur-chef, Vincent se dit fier de son parcours et de la résilience dont il aura fait preuve pour en arriver là.

«Le chemin que tu dois parcourir pour te rendre à destination est parfois différent des autres. Quand je regarde en arrière, je dois dire que je ne changerais rien. Je n’ai aucun doute dans mon esprit que je peux faire le travail et que je suis prêt. Ce sera mon premier contrat, mais je ne me sens pas comme ça. J’ai travaillé avec des bonnes personnes. Ça fait longtemps que je suis dans l’entourage du hockey. Mon temps avec Paul Maurice, Brad Larsen, Claude Noel, et même avec Mike Babcock pendant l’été, ce sont tous des éléments qui m’ont aidé à comprendre un peu plus les différentes philosophies et à augmenter mon bagage d’expérience. Non seulement, je suis confiant, mais je pense que le moment est arrivé à bon terme.»

L’ancien pilote du Junior de Montréal savait qu’il était sur le point d’atteindre son objectif de devenir entraîneur-chef dans la LNH. D’autres formations lui ont d’ailleurs démontré de l’intérêt dans les derniers mois.

«Je n’ai pas eu d’été. J’ai eu des entrevues avec les Blue Jackets, les Flames de Calgary et les Rangers de New York. Les trois entrevues étaient complètement différentes. Ce sont des bonnes expériences. Les Flames et les Rangers ont été très honnêtes. Ils m’ont dit exactement ce qu’ils recherchaient. Calgary recherchait plus à l’interne et New York voulait un entraîneur avec de l’expérience. Ils voulaient quand même me passer en entrevue. Finalement, ça s’est très bien passé. J’étais dans la course jusqu’à la fin.»

Voyez l’entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.