LNH: Pierre-Luc Dubois heureux comme un poisson dans l’eau – TVA Sports

Le Québécois Pierre-Luc Dubois est loin de s’ennuyer des Jets de Winnipeg ou des Blue Jackets de Columbus, puisqu’il poursuit sa carrière à Los Angeles, une ville qui convient parfaitement à ses besoins. 

L’attaquant n’a pas encore joué un match de saison régulière avec les Kings, mais il se sent plus qu’à l’aise dans son nouvel environnement. Acquis par voie de transaction des Jets le 27 juin et signataire d’un contrat de huit ans et de 68 millions $ le jour même, il ne regrette nullement sa décision.

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Déjà, quelques coéquipiers – notamment l’ancien du Canadien de Montréal Phillip Danault – l’ont aidé à s’adapter aux lieux. Son agent Pat Brisson ayant ses entrées dans la Ville des anges, il connaissait assez bien le marché. Plus jeune, il a aussi participé à plusieurs camps de recrues au centre d’entraînement des Kings.

Bref, son arrivée à «L.A.» était un naturel à ses yeux et ses alliés l’ont aidé dans son choix.

«Je connaissais le secteur et Pat en sait beaucoup sur l’organisation, car il représente certains gars de l’équipe. J’avais énormément de questions et j’ai parlé un peu à [Vladislav] Gavrikov, avec qui j’ai joué à Columbus et qui m’a soutenu. Et pour les autres interrogations auxquelles il n’a pu répondre, il y avait Pat qui a facilité la décision», a déclaré Dubois au site Daily Faceoff.

Pas de problème avec la pression

Au Manitoba, le joueur de 25 ans a eu à gérer de la pression provenant de lui-même, mais également des amateurs locaux et des médias, bien présents dans l’entourage des Jets. Ayant déjà songé à porter l’uniforme du Canadien, il aurait vécu une réalité similaire, qu’il ne retrouvera pas réellement en Californie, où le hockey est moins visible que plusieurs autres sports.

Néanmoins, Dubois se disait prêt à faire face à la musique quand il le fallait à Winnipeg, lui qui y a totalisé 143 points en 195 parties de saison.

«Il y a beaucoup de pression venant avec cela, a-t-il avoué. Je pense que la pression est synonyme de passion et les partisans passionnés en demandent pas mal. Pour certains, ça peut être plus intense que pour d’autres. Mais je n’ai jamais senti que c’était trop pour moi. D’un autre côté, ce fut plaisant de compter sur ces amateurs enflammés.»

«Sauf que parfois, il est dangereux d’aller trop loin. Vous entendez toujours que ce gars est le meilleur joueur au monde ou qu’il a disputé sa meilleure partie en carrière. Peut-être que ce fut juste un très bon match. Et à l’opposé, vous entendez aussi qu’il a joué sa pire rencontre à vie, quand c’était seulement une mauvaise joute. Les gens tendent à exagérer et c’est ce qui complique la vie, mais ce sont des partisans passionnés.»

Après avoir accueilli les Golden Knights de Vegas pour conclure le calendrier préparatoire, samedi, les Kings entameront la campagne en recevant l’Avalanche du Colorado, mercredi.