Armia: «Câest une décision calculée» – TVA Sports
La décision de soumettre Joel Armia au ballottage était «calculée» selon Martin St-Louis.
«C’est une décision calculée. Mais c’est peut-être plus une question pour Kent (Hughes)», a commenté l’entraîneur-chef des Canadiens lundi après-midi.
À son avis, ce choix ne signifie pas pour autant qu’Armia ne figure plus dans les plans de l’équipe. «Je ne pense pas qu’il n’est plus dans les plans», a soutenu St-Louis.
Questionné sur son évaluation du travail de l’attaquant finlandais au camp d’entraînement, il a répondu simplement : «Il a toujours été correct, mais il a été blessé et c’était dur de se rattraper».
Armia a participé à deux des six matchs préparatoires des siens, n’amassant aucun point.
En 43 matchs la saison dernière, il a obtenu seulement 14 points (7 buts, 7 passes). L’ailier de 30 ans détient un contrat valide pour deux saisons à un salaire de 3,4 millions de dollars, ce qui explique probablement pourquoi il a été ignoré par les 31 autres équipes de la LNH, qui avaient jusqu’à 14h pour le réclamer.
Une économie de 1,15 million
Marc Bergevin lui avait offert une prolongation de contrat de quatre ans et 13,6 millions le 27 juillet 2021. Armia venait tout juste de connaître un beau parcours en séries avec huit points (5 buts, 3 passes) en 21 matchs.
Choix de premier tour (16e) des Sabres de Buffalo en 2011, Armia a toujours été décrit comme un ailier mystérieux. À Montréal, Claude Julien, Dominique Ducharme et St-Louis ont tous tenus des discours semblables à son endroit en rappelant qu’il a tout le talent du monde, mais pas toujours la rage de vaincre.
Si jamais Armia devait poursuivre son chemin avec le Rocket de Laval, le Tricolore réaliserait une économie de 1,15 million.
Selon la convention collective (article 50,5), les équipes de la LNH peuvent brûler un montant forfaitaire en cédant un joueur avec un contrat à un seul volet dans la Ligue américaine. Le calcul est le suivant : le salaire minimum (775 000$ en 2023-2024) plus 375 000$.
Armia, quant à lui, gagnerait la totalité de son salaire. À noter que le numéro 40 touchera 4,8 millions en 2023-2024, mais son empreinte salariale restera à 3,4 millions.
– Avec la collaboration de Jean-François Chaumont, du Journal de Montréal