Ayant grandi à L’Ancienne-Lorette, l’ancien joueur Patrice Bergeron n’a pas oublié Québec et il serait prêt à apporter sa contribution au possible retour des Nordiques dans la Ligue nationale de hockey (LNH). 

Le sujet demeure d’intérêt dans la Vieille Capitale et les espoirs des amateurs de hockey locaux ont été ravivés la semaine dernière quand l’expert hockey du réseau TSN Pierre LeBrun a inclus Québec dans sa nomenclature des quatre villes ayant discuté avec le commissaire Gary Bettman quant à l’octroi éventuel d’une équipe d’expansion. Aussi, un journaliste a interrogé l’ex-capitaine des Bruins de Boston à ce propos à la fin d’un point de presse, mercredi, au TD Garden, et celui-ci a d’abord exprimé sa surprise de recevoir une question. 

Puis, il a avoué qu’il aimerait bien revoir la LNH dans la ville qu’elle a quittée en 1995, quand le club fleurdelisé est devenu l’Avalanche du Colorado. 

«Oh mon Dieu! Je croyais que vous m’interrogiez sur une ligue de bière ou quelque chose du genre. Ceci est plus sérieux, a notamment blagué Bergeron, comme rapporté par le site bostonhockeynow.com. Dans ma jeunesse, j’étais un grand partisan. Je connais l’impact que cela a eu sur moi-même, mon frère et mes amis. En y pensant, d’une certaine manière, je souhaite que les Nordiques reviennent un jour. Je le veux vraiment, pour la ville, pour les jeunes. Je pense qu’il s’agit d’un excellent marché. Actuellement, je ne peux répondre à la question, car cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. Je devrais y penser, mais je serais sûrement ouvert à l’idée.» 

Projet faisable? 

Financièrement, l’homme de 38 ans aurait les moyens requis pour investir dans une telle aventure. Ayant terminé cette année un contrat de huit ans et de 55 M$ avant de confirmer sa retraite de la compétition, il a touché plus de 96 M$ dans la LNH, d’après le site spécialisé CapFriendly. Comme actionnaire minoritaire d’une équipe, il bénéficierait logiquement d’une ouverture, pourvu qu’il rejoigne des gens d’affaires prêts à s’associer à lui.  

LeBrun a également prononcé les noms d’Atlanta, de Houston et de Salt Lake City comme destinations qui ont parlé au commissaire. Peu importe les marchés retenus, il leur faudra débourser de manière substantielle. Le Kraken de Seattle a eu besoin de 650 M$ pour rejoindre les rangs du circuit, tandis que les Sénateurs d’Ottawa ont été vendus à l’actionnaire majoritaire Michael Andlauer pour la somme de 950 M$. 

«Pour moi, ce n’est pas “si”, mais “quand”, a évoqué le journaliste au sujet d’un processus d’expansion la semaine passée. Vous sentiez cela en entendant Gary Bettman et en voyant bien son langage corporel à la rencontre des gouverneurs à New York.»

À Québec, un club potentiel aurait l’avantage de déjà compter sur un amphithéâtre moderne, le Centre Vidéotron ayant ouvert ses portes en 2015. 

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