Premier match au Centre Bell pour Connor Bedard: «Ce sera spécial» – TVA Sports

Pittsburgh, Boston, Montréal et Toronto. Avant même d’avoir disputé un premier match devant ses partisans, Connor Bedard aura affronté son idole d’enfance et visité trois des plus grands marchés de la LNH. Pas banal comme entrée en matière pour la nouvelle coqueluche de la LNH.

Crédit photo : Photo Martin Chevalier

«Je suis convaincu que ce sera spécial. Tout le monde dit que c’est un superbe endroit où jouer. L’ambiance y est électrisante et les partisans sont passionnés», a déclaré Bedard, à propos de l’affrontement de samedi.

Et ce match au Centre Bell ne sera pas n’importe lequel. On parle du match d’ouverture de la saison locale du Canadien. Une rencontre qui sera diffusée d’un océan à l’autre.

«J’ai grandi en regardant Hockey Night in Canada. Je me souviens de l’excitation qui précédait ce match du samedi soir. On s’assoyait devant le téléviseur, mon père et moi. Comme pour bien des gens, c’était une tradition, a raconté le tout premier choix du dernier repêchage. Ce sera excitant d’être dans une ville canadienne pour un match d’ouverture.»

Un peu comme c’était le cas pour Sidney Crosby à ses débuts dans le circuit Bettman, Bedard fait courir les foules. Sur le marché de la revente, les billets pour la seule visite des Blackhawks cette saison sont hors de prix. Et la réalité risque d’être la même partout où il se produira. Du moins, dans les véritables marchés de hockey. Comment aborde-t-il cette vie constante sous les projecteurs?

«C’est quelque chose avec laquelle je vis depuis un bout de temps déjà. Je m’améliore chaque jour à ce niveau, a-t-il répondu. Mais je n’y porte pas trop d’attention. Je veux simplement jouer au hockey et être avec mes coéquipiers.» 

Prêt à prendre la pression

Parlant des autres porte-couleurs des Hawks, on peut se demander si tout le battage autour de leur coéquipier n’est pas un peu dérangeant. Ou si, à tout le moins, cela ne vient pas modifier un peu leur routine.

«Non, je ne crois pas. Ils sont plusieurs à pouvoir comprendre un peu ce qu’il vit, a soutenu Luke Richardson, entraîneur-chef des Blackhawks. On a des joueurs qui ont gagné la coupe Stanley, d’autres qui ont atteint la finale. On a des gars qui ont remporté le titre de joueur le plus utile ou qui ont également été de tout premiers choix. S’il a des questions, ils sont plusieurs à pouvoir lui offrir des réponses.»

Point de presse de Luke Richardson – 13 octobre –

«D’ailleurs, Kevin Korchinski (choix de 1er tour, 7e au total en 2022) doit sentir un certain soulagement de passer plus sous le radar et de ressentir moins de pression», a-t-il ajouté.

Lui-même un choix de premier tour (7e au total, par les Maple Leafs) en 1987, Richardson a rapidement compris que le jeune athlète était dans son élément.

«Il veut être placé dans des situations de matchs corsées et il est prêt à accepter la pression qui vient avec ça. Il a compris que si tu veux être le meilleur, tu recevras beaucoup d’attention», a-t-il mentionné.

Bien entouré

Malgré la maturité de Bedard, les Blackhawks sont conscients qu’il n’est encore qu’un gamin de 18 ans. La direction de l’équipe a donc tout mis en œuvre pour s’assurer d’un développement adéquat.

Au cours de la saison morte, elle a ajouté des vétérans comme Taylor Hall, Nick Foligno et Corey Perry. Des joueurs qui ont vu neiger, qui verront à ce qu’il prenne la bonne route et qui seront en mesure de venir à sa défense. 

«L’organisation a fait du bon travail pour faire l’acquisition de bons leaders qui ont beaucoup de caractère. Après deux matchs, j’ai le sentiment qu’ils forment déjà une équipe», a mentionné Richardson. 

Il n’y a pas que sur la patinoire que les Hawks se sont assuré qu’il soit bien entouré.

«On habite dans la même tour à logements. Tyler Raddysh également. Quelques autres coéquipiers demeurent également à proximité. Il reçoit toute l’aide dont il a besoin», a expliqué l’entraîneur-chef des Hawks.

Papa et maman Bedard peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Fiston est bien en selle chez les Hawks.