EDMONTON – En ramenant un placement raté sur 125 verges pour le touché dans la victoire contre les Elks, samedi à Edmonton, James Letcher fils a fait honneur au surnom que lui a donné l’entraîneur des unités spéciales des Alouettes Byron Archambault: le human joystick. 

«J’adore ce surnom. Je l’ai adopté, c’est certain», a convenu Letcher fils en riant.

«C’est le human joystick, c’est comme s’il jouait à Madden quand il est sur le terrain, a expliqué brièvement Archambault, faisant allusion au légendaire jeu de football produit par EA Sports. C’est quelqu’un qui sait garder le jeu en vie. Letcher est capable de faire manquer beaucoup de plaqués aux adversaires et il absorbe les contacts.»

Un partisan des Chiefs

Âgé de 24 ans et originaire de Kansas City, Letcher fils occupe le poste de spécialiste des retours de botté chez les Alouettes à la suite d’une blessure subie par Chandler Worthy. S’il devait lui-même s’adonner au football sur une console de jeu, il sélectionnerait la plupart du temps les Chiefs comme équipe.

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«On a vécu des années difficiles comme partisans à Kansas City, mais depuis plusieurs années, ça va bien», a-t-il souri, rappelant les conquêtes du Super Bowl en 2020 et 2023.

Chez les Alouettes, Letcher fils rêve lui-même de remporter un championnat.

«Le travail n’est pas fini, on va profiter d’une semaine de congé et reprendre le boulot», a indiqué l’Américain.

Touché crucial

C’est justement grâce aux efforts à l’entraînement que Letcher fils et ses coéquipiers ont réussi un spectaculaire touché face aux Elks tout juste avant la fin de la première demie, samedi, ce qui procurait une avance de 26 à 21 aux Alouettes. 

«On a beaucoup mis d’emphase là-dessus dans les dernières semaines, car c’est un jeu pouvant transformer un match, a noté Archambault. En fin de demie comme ça, les verges accumulées ne servent à rien, mais le touché est crucial. Ça peut casser les jambes de l’équipe adverse.» 

«Les gars ont été en mesure de bloquer et Letcher a su trouver l’espace nécessaire, l’exécution était parfaite», d’ajouter l’entraîneur des unités spéciales.

Letcher fils a également rendu hommage à ses collègues.

«Je suis heureux pour moi, mais je suis aussi heureux pour mes coéquipiers, a-t-il dit. On travaille ensemble chaque jour.»