Le premier ministre François Legault veut faire du Stade olympique «un symbole positif» – TVA Sports
Le premier ministre du Québec, François Legault, est catégorique : le Stade olympique doit avoir un toit, malgré la facture salée devant l’accompagner.
«Ça prend un toit et nous sommes en train de regarder différents scénarios, a-t-il affirmé, lundi, interrogé sur le sujet lors de son passage au lancement de la biographie du regretté hockeyeur Mike Bossy, à Montréal. Oui, ça va coûter cher, mais je pense que c’est important que le Stade olympique ait un toit.»
En se prononçant ainsi sur la question, M. Legault a rejoint les propos de Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable du Parc olympique, qui notait, en juillet, que le remplacement de l’anneau technique du stade était impératif. Il faut en effet se conformer au nouveau Code du bâtiment.
«Le défi pour moi avec le Stade olympique, c’est qu’on passe d’un symbole négatif à un symbole positif, a ajouté M. Legault, lundi. Pour moi qui viens du monde du tourisme, [je constate qu’] il y a plein de Français, entre autres, qui viennent à Montréal et qui veulent voir le Stade.»
Si le premier ministre considère le Stade olympique comme une infrastructure importante au niveau touristique pour Montréal, il serait prématuré de conclure que le lieu sera à nouveau exploité un jour pour accueillir une équipe sportive. L’éventuel remplacement du toit ouvre néanmoins la porte à la présentation d’événements d’envergure.
D’ici la fin de l’automne
Rappelons que le remplacement de la toiture est devenu nécessaire, tout comme le changement de l’anneau technique, à la suite d’une demande de la Régie du bâtiment du Québec. Après une analyse d’experts externes et internes du Parc olympique, il a été conclu que l’ovale de béton, qui mesure 468 mètres, doit être remplacé. L’anneau technique, qui contient des appareils d’éclairage et de sonorisation, supporte en partie le poids du toit actuel.
À la suite des derniers développements, le Parc olympique avait annulé l’appel de propositions et décidé de conclure un contrat de gré à gré avec le Groupe Pomerleau-Canam pour la suite des choses.
La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique espérait pouvoir compléter le dossier d’affaires et le soumettre au gouvernement d’ici la fin de l’automne.