«Je savais que je jouerais peu» – Jonathan Quick – TVA Sports

Sans surprise, le gardien des Rangers de New York Jonathan Quick a regardé son coéquipier Igor Shesterkin défendre la cage des siens lors des trois premiers matchs de la saison et rien ne laisse présager à court terme qu’il cessera de jouer le rôle de spectateur sur le banc. 

Le vétéran de 37 ans a disputé 41 matchs au cours de la dernière campagne, qui fut plutôt mouvementée. Il a perdu son poste de numéro 1 chez les Kings de Los Angeles avant d’être expédié aux Blue Jackets de Columbus, pour qui il n’a pas disputé une seule rencontre à cause des blessures. Par la suite, une transaction l’a envoyé aux Golden Knights de Vegas, qui ont remporté la coupe Stanley sans l’utiliser une seule fois en séries.

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Ayant donc pris l’habitude de rester dans l’ombre d’autres gardiens au cours des récents mois, Quick a signé un contrat d’un an et de 825 000 $ avec les Blueshirts pendant l’été. Malgré la présence de Shesterkin, il ne regrette pas son choix.

«C’est correct, c’était un peu attendu, n’est-ce pas? En arrivant ici, je savais qui était mon partenaire, a-t-il affirmé au quotidien “New York Post”. Vous vous présentez et vous travaillez; je bénéficie d’ailleurs de plusieurs répétitions dans les entraînements. Quand on m’appellera, je serai prêt à tout faire pour aider cette équipe à gagner un match.»

«J’avais une bonne idée de ce qui s’en venait en signant et j’ai abordé le tout avec l’esprit ouvert. J’apprécie chaque jour et je fais ma part. […] Peu importe si je joue chaque soir ou toutes les deux semaines, rien ne change», a-t-il ajouté, spécifiant que le dur labeur se poursuit.

Patience nécessaire

Avec Shesterkin qui devait affronter les Predators de Nashville jeudi soir, le triple récipiendaire de la coupe Stanley prendra son mal en patience. Si l’attitude et la forme physique semblent bonnes, le manque d’action peut-il le contraindre à modifier des habitudes? Aux dires de l’Américain, le travail reste le même et il faut agir en professionnel.

«Je ne prône pas une approche différente de celle que j’aurais adoptée il y a 10 ans. Vous débarquez aux entraînements pour améliorer votre jeu. Vous choisissez un aspect à peaufiner et l’objectif demeure identique.»

Jusqu’ici, les Rangers ont eu droit à un calendrier peu exigeant en termes de matchs joués et de congés. D’ailleurs, leur première séquence de l’année de deux parties en autant de jours aura lieu seulement les 24 et 25 novembre.