Une transaction qui a choqué Marchessault

Le Québécois Jonathan Marchessault entame une sixième campagne sous les couleurs des Golden Knights de Vegas où le franc-tireur a connu les meilleurs moments de sa carrière. Malgré un parcours inhabituel vers la Ligue nationale de hockey, son nom pointe au sommet de l’histoire de la formation du Nevada.

Jamais repêché, l’ailier au foudroyant lancer des poignets a fait ses classes, lentement, mais sûrement vers la meilleure ligue de hockey au monde.

À la suite d’un parcours junior chez les Remparts de Québec, le natif de Cap-Rouge a disputé plus de 300 parties dans la Ligue américaine de hockey (LAH) avant de s’implanter une fois pour toutes dans le circuit Bettman.

Une récolte de 30 buts et 21 mentions d’aide au profit des Panthers de la Floride aura convaincu les Knights de jeter leur dévolu sur le Québécois lors du repêchage d’expansion, à la fin de la saison 2016-2017.

Depuis, en cinq campagnes, Marchessault mène l’équipe en ce qui a trait au nombre de buts, assistances, points et matchs joués.

«Je suis fier. Surtout considérant d’où je suis partie. Je suis fier, mais pas satisfait. Je pense que tu ne dois jamais être satisfait. Tu dois toujours en vouloir plus. Je ne vais jamais arrêter d’en vouloir plus tant que je n’aurai pas soulevé la coupe Stanley», a laissé entendre l’athlète âgé de 31 ans lors d’un entretien avec JiC.

Les Golden Knights ont manqué les plus récentes séries éliminatoires, une première dans la jeune histoire, et ce, malgré une formation plus que garnie avec les Mark Stone, Jack Eichel et Alex Pietrangelo, pour ne nommer qu’eux.

«Ce fut une année difficile mentalement. À chaque partie, on avait des joueurs sur la touche. Nos performances, je vois ça comme une déception. Par contre, on avait joué beaucoup de hockey lors des saisons antérieures. Ce repos, ça va nous faire du bien et nous permettre de revenir tout le monde en santé. Maintenant, on peut se concentrer sur le moment présent, comme à notre première année», a assuré l’homme de hockey.

Parlant de cette fameuse première saison digne d’un scénario hollywoodien, elle restera marquée à jamais dans la mémoire de Marchessault.

«À ce jour, il s’agit de ma plus belle année de hockey à vie. Maintenant, on ne peut pas regarder vers le passé. Je crois en notre organisation. Si tout le monde fait son travail, on va connaitre du succès.»

Un changement derrière le banc

Une nouvelle ère s’amorce à Vegas. L’entraîneur-chef Bruce Cassidy tentera de redresser la barre, lui qui succède à Peter DeBoer.

«Je pense qu’il a prouvé qu’il est un bon coach. Il amène ses équipes en séries éliminatoires. Notre plus grosse difficulté depuis quatre ou cinq ans est notre avantage numérique. Cassidy a toujours eu de bons avantages numériques. Je suis confiant», toujours selon les dires de Marchessault.

La surprise Jonathan Huberdeau

Encore une fois, l’entre-saison a été riche en rebondissements, cet été dans la LNH. Le fait saillant qui a retenu l’attention à travers le circuit Bettman demeure la transaction qui a envoyé le Québécois Jonathan Huberdeau sous d’autres cieux via une transaction monstre entre les Panthers de la Floride et les Flames de Calgary.

«J’ai été choqué lorsque j’ai appris l’échange. J’ai trouvé ça bizarre. C’est un joueur franchise. C’est le genre de gars que tu veux pour construire ton équipe. Actuellement, Huberdeau est probablement dans les trois meilleurs passeurs de la LNH. C’est dommage, mais ça fait partie de la business. Les Flames vont être bons pour plusieurs années.»

Le retour de Patrice Bergeron

L’idée de la retraite a vraisemblablement traversé l’esprit du meneur des Bruins de Boston, Patrice Bergeron. Le capitaine a finalement accepté un contrat d’une seule saison et d’une valeur de 2,5 M$, lui qui disputera une 19e saison dans l’uniforme jaune et noir. 

«C’est en lui, il veut gagner et performer. Encore une fois, Bergeron va avoir une chance de remporter les grands honneurs. Il s’agit probablement de l’une des plus belles carrières pour un Québécois! C’est un exemple. C’est le genre de gars qui m’inspire. C’est plaisant de le côtoyer durant les étés et de constater à quel point il travaille fort», a conclu l’attaquant des Knights.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo principale ci-dessus.