Juraj Slafkovsky: «un homme parmi les enfants»
Le camp des recrues maintenant terminé, l’attaquant Juraj Slafkovsky est impatient de patiner aux côtés de joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) dans le cadre du camp d’entraînement du Canadien de Montréal.
«J’ai hâte de les affronter et de jouer avec eux», a dit le Slovaque de 18 ans, mardi.
Ci-dessus, voyez le point de presse de Juraj Slafkovsky.
Le premier choix du dernier repêchage de la LNH pense d’ailleurs être en mesure de se faire davantage valoir avec des patineurs plus aguerris.
«J’ai évolué avec des hommes l’an dernier et je pense que ce sera peut-être plus facile de jouer de nouveau avec des patineurs plus âgés.»
En 2021-2022, Slafkovky a porté les couleurs du TPS de Turku, dans la meilleure ligue de la Finlande. Il a aussi fait l’étalage de son talent en représentant son pays aux Jeux olympiques de Pékin, où il a fait mouche sept fois en autant de rencontres.
Une bonne impression
S’il lui reste encore tout à prouver avec des patineurs de la LNH, Slafkovsky a démontré qu’il était prêt pour ce défi pendant le camp des recrues.
«Il était un homme parmi les enfants physiquement. Il doit toutefois s’ajuster au style nord-américain, mais il sait certainement s’imposer et tu le remarques», a analysé le directeur du développement des joueurs du Canadien, Rob Ramage.
Même son de cloche du côté de Francis Bouillon, entraîneur au développement des joueurs avec le Tricolore. Celui-ci a été questionné sur le poids de Slafkovsky. L’espoir fait présentement osciller la balance à 238 lb.
«Personnellement, je l’ai vu patiner et c’est un gars qui bouge bien. Sa vitesse est bonne. Je pense qu’il doit trouver ses repères. Il y a toujours une certaine adaptation pour un Européen qui arrive ici et qui doit jouer sur une petite glace», a indiqué l’ancien défenseur de la LNH.
La particularité de Montréal
Slafkovsky est à un Montréal depuis un petit moment, mais il a vécu la réalité quotidienne et les tâches médiatiques d’un joueur du Canadien pour la première fois.
«On m’avait averti après le repêchage qu’il y aurait beaucoup d’attention [à mon égard], a-t-il dit avec le sourire. C’est ce que je m’imaginais.»
«Je me sens bien avec ça. Ce n’est pas un fardeau de discuter cinq ou 10 minutes avec les médias dans une journée.»
Le jeune homme a aussi révélé qu’il appréciait de découvrir la ville de Montréal et ses restaurants. Il a aussi précisé que cela lui était arrivé à quelques reprises d’être reconnu dans la rue.