Canucks: J.T. Miller se sent inutile

Bien que sa lucrative prolongation de sept ans et de 56 millions $ n’entrera en vigueur que l’année prochaine, l’attaquant des Canucks de Vancouver J.T. Miller se met déjà une pression énorme sur les épaules après un lent début de saison.

Sur papier, Miller n’a rien à se reprocher au niveau offensif puisqu’il a touché la cible une fois et s’est fait complice d’un filet en deux parties cette saison. Mais sa contribution n’a pas empêché les Canucks de laisser filer deux avances pour subir autant de défaites jusqu’ici.

Miller a d’ailleurs soulevé qu’il était sur la patinoire pour les huit buts alloués par son club, dont quatre marqués sur le jeu de puissance et deux autres en infériorité numérique.

«Je n’ai pas le droit de parler de l’équipe présentement, a-t-il lancé après le match de samedi contre les Flyers à Philadelphie, selon le compte officiel des Canucks sur Twitter. Je prends sur moi d’être un meilleur joueur. Ce n’est pas à la hauteur de mes capacités.

«Je suis juste déçu. Je n’essaie pas de parler de moi, mais je ne vais pas m’asseoir ici et parler de la façon dont nous avons mal joué alors que je ne peux même pas donner l’exemple en ce moment. J’ai l’impression d’être un peu inutile, je ne sais pas quoi dire.»

Des unités pas spéciales

L’entraîneur-chef Bruce Boudreau n’a jamais été reconnu pour sa douceur et il n’a pas cherché à ménager Miller, non sans indiquer qu’il n’était pas inquiet outre mesure pour le reste de la saison.

«Il fait une bonne évaluation, a concédé le pilote. Je sais qu’il est un grand joueur et qu’il va être meilleur, mais il traverse une période difficile présentement. Je lui ai parlé, et il est intelligent. Il sait qu’il ne répond pas à ses propres attentes.»

«Quand vos meilleurs joueurs ne sont pas les meilleurs, vous êtes en difficulté.»

Mais aux yeux de Boudreau, le problème ne s’arrête pas à Miller. Il se situe au niveau des unités spéciales. L’équipe de la Colombie-Britannique montre en effet un taux de réussite de 7,7 % avec au moins un homme en plus et de 55,6 % lorsqu’ils doivent se débrouiller en désavantage.

«C’est très frustrant. C’est la différence, depuis deux matchs maintenant. Si nous ne nous améliorons pas, nous serons dans le trouble.»

Miller et les Canucks tenteront de profiter du reste de leur voyage dans l’Est pour redresser la barque. La prochaine occasion d’y parvenir sera lundi à Washington, face aux Capitals. Boudreau a d’ailleurs laissé entrevoir des changements de trios.