Martin St-Louis a remanié ses trios au grand dam de JiC. C’est que le polarisant Mike Hoffman se retrouve au sein du premier trio des Canadiens de Montréal, à la grande stupéfaction de plusieurs experts hockey.

Dans un club en pleine cure de rajeunissement, où l’organisation tente d’inculquer une nouvelle culture auprès de ses jeunes espoirs de talent, il s’agit d’une promotion difficilement justifiable par le mérite. Une décision questionnable et qui fait réagir.

Voyez la montée de lait de JiC dans la vidéo principale ci-dessus.

«C’est un gars qui joue avec beaucoup d’acharnement. Offensivement, il lit bien le jeu. Hoffman a joué avec beaucoup de “grit” dans les dernières parties. J’ai aimé ses plus récentes prestations. C’est une belle opportunité pour lui», a fait savoir Martin St-Louis lors de son point de presse d’avant-match.

«Si je fais écouter cet extrait de Martin St-Louis à 150 connaisseurs, personne ne se doute que l’entraîneur fait référence à Mike Hoffman. Zéro sur 150, c’est définitif», a laissé savoir JiC, évoquant que cette explication du pilote des Canadiens est tirée des cheveux et non représentative de la réalité.

«De la “grit“, vraiment?», a-t-il renchéri visiblement dérangé.

L’attaquant du Tricolore pivotait le quatrième et dernier trio du Bleu-Blanc-Rouge jusqu’à tout récemment. 

Le numéro 68 n’a pas détonné outre mesure lors des derniers duels, même qu’il a été l’un des attaquants les moins utilisés à l’occasion de la visite du Wild du Minnesota, mardi dernier. 

Depuis le début de la campagne, le franc-tireur revendique un maigre 2 point en 7 joutes disputées.

Tony Marinaro s’en mêle

«Je trouve étrange qu’on passe d’un joueur très peu utilisé à celui promu pour évoluer avec les deux meilleurs attaquants de l’équipe. Ça envoie le mauvais message», a martelé Tony Marinaro. Voyez un Colisée bouillant dans la vidéo ci-dessous.

«Dans une année de transition et de développement, où est l’utilité de promouvoir un vétéran comme Hoffman. Le plan est-il de développer l’avenir à travers lui? Où est la logique là-dedans», a rétorqué Jean-Charles Lajoie.