Les raisons du succès du Kraken

Qui avait placé le Kraken de Seattle dans les séries éliminatoires avant le début de la saison? 

Ceux qui répondent dans l’affirmative ne doivent pas être nombreux dans la salle. 

La formation de Dave Hakstol est l’une des plus belles surprises en première moitié de saison. 

Au moment d’écrire ces lignes, elle est au troisième rang de la section Pacifique derrière Las Vegas et Los Angeles.

Le Kraken a une mince avance devant Edmonton et Calgary. Ça pourrait être serré jusqu’à la fin de la campagne. Pas mal pour une équipe qui en est seulement à sa deuxième année d’existence. 

«Notre niveau de confiance est à un haut niveau cette saison en raison du retour de plusieurs joueurs, a souligné le défenseur Vince Dunn. Ça nous a tous aidés avec notre jeu individuel. On connaît mieux le système des entraîneurs. 

«Étant donné que c’est notre deuxième année, il y a moins de nouveautés à Seattle, mais aussi à travers la LNH. On est plus à l’aise et on sait davantage comment les choses vont se dérouler.» 

Attendu de pied ferme

Après une bonne première moitié de saison, le Kraken sera attendu de pied ferme au cours des 41 derniers matchs de sa saison. 

Et les joueurs en sont bien conscients. 

«Après Noël, le niveau de jeu grimpe d’un cran, a ajouté Dunn. Plusieurs équipes se battent pour une place en séries alors que plusieurs joueurs se battent pour un nouveau contrat en prévision de l’an prochain. Chaque match devient important.

«On doit y aller un match à la fois. Lorsque ça va moins bien, il faut se rappeler ce que nous avons fait de bien pour connaître du succès comme équipe.»

Attaque équilibrée

Si le monde du hockey est surpris par les performances du Kraken, ce n’est pas le cas pour les joueurs dans le vestiaire. 

Ils tirent tous dans la même direction. L’une des forces de cette équipe est son attaque équilibrée. 

Elle compte trois joueurs avec au moins 30 points et sept autres avec un minimum de 20 points. Un phénomène difficile à contrer pour l’adversaire. 

«On a besoin de tout le monde tous les soirs, a précisé Daniel Sprong. On a quatre trios qui peuvent marquer des buts et c’est une des raisons de nos succès.»