Retour à la normale pour le Tournoi Pee-Wee de Québec

Le directeur général du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec, Patrick Dom, n’aurait probablement jamais pensé dire ça un jour, mais, ce mardi matin, c’était plus fort que lui : «Ça va être le fun de dealer avec les tempêtes de neige et le froid !»

C’est que le Tournoi pee-wee n’a pas vu la neige depuis deux ans. Annulé en 2021, puis présenté de façon différente en mai dernier, l’événement sera officiellement de retour en février, du 8 au 19, et de la façon la plus «normale» possible.

Au menu : 120 équipes, dont 70 nouvelles, la création d’une division toute féminine au sein de laquelle s’aligneront 12 formations venant du Canada, des États-Unis et de l’Europe ainsi que la présence, dévoilée dans ces pages il y a quelques semaines, d’une formation ukrainienne, l’Ukraine Team Select, dans la classe AA.

«Ce matin, je le sens. C’est le fun pour nous de repartir la vraie machine, comme à la normale», mentionnait Dom.

De toutes les nouveautés annoncées par l’organisation du Tournoi pee-wee mardi, c’est la division féminine qui était davantage mise à l’avant-plan. C’est d’ailleurs une jeune hockeyeuse qui est en vedette sur la bannière officielle du site de l’événement.

«C’est génial, assurait le directeur général de Hockey Québec, Jocelyn Thibault. Quand Patrick m’a fait part de son intérêt à créer une division féminine, j’étais super content. Je suis un peu en conflit d’intérêts puisque j’ai trois filles qui ont joué au hockey ! Pour moi, le hockey féminin a une place spéciale dans mon cœur.»

Outil de promotion

Au total, quatre équipes du Québec participeront à cette classe.

«C’est un des outils de promotion du hockey féminin au Québec, mais ce n’est pas le seul. Si on regarde, on a une augmentation des inscriptions au hockey féminin cette année. L’an dernier, on était autour de 5500 filles et cette année, au-dessus de 5700 filles. La progression va se faire avec une accumulation de plusieurs actions.

«Il n’y a aucun doute pour moi que la visibilité que le hockey féminin va avoir au Tournoi pee-wee va aider. Est-ce qu’on doit penser que c’est juste ça qui va faire que plus de filles vont jouer ? Non. Mais ça va aider.»

En attendant l’Ukraine

Quant aux Ukrainiens, Patrick Dom n’était toujours pas prêt à confirmer à 100 % leur présence, car il demeure en contact avec Immigration Canada afin de permettre aux jeunes et à leurs familles d’obtenir un visa canadien pour la durée du tournoi.

À l’heure actuelle, les joueurs de cette formation sont éparpillés un peu partout en Europe, que ce soit en Hongrie, en Slovaquie ou en Pologne, alors que quelques-uns se trouvent encore en Ukraine et que d’autres sont déjà au Canada.

Le 28 janvier, ils doivent se rencontrer à Bucarest, en Roumanie, afin de tenir un premier entraînement ensemble, et c’est de là qu’ils prendront la direction de Québec.

«Tant et aussi longtemps qu’ils n’ont pas leur visa, ils n’achètent pas leur billet d’avion. L’horloge tourne mais je suis confiant», assurait Dom.

Il ne fait aucun doute que la présence de cette formation ukrainienne fera jaser à partir du 8 février.

«Il n’y a plus rien en Ukraine, plus d’arénas. C’est compliqué mais quand je regarde ce qu’ils vont vivre, ils vont se trouver chanceux de venir ici et on est très heureux de les accueillir.»

Vedettes et trophée

Comme c’est devenu la tradition, le Tournoi attirera quelques vedettes du monde du hockey à venir rencontrer les amateurs au Centre Vidéotron, les 11, 12 et 18 février.

En date de mardi, il était impossible pour Dom de confirmer quelque nom que ce soit, mais il a assuré que des annonces «majeures» devraient survenir au cours des prochaines semaines concernant même certains joueurs toujours actifs.

L’événement a aussi créé un nouveau trophée en l’honneur de Guy Lafleur qui sera remis au joueur du match de la finale de la classe AAA.

-Par ailleurs, l’organisation est toujours à la recherche d’une quinzaine de familles d’accueil pour héberger les jeunes joueurs pee-wee durant l’événement.