«Je ne perdrai pas le sommeil pour cela» -Subban

P.K. Subban est fier de ce qu’il a accompli avec le Canadien et dans la LNH. S’il peut se retirer la tête en paix, c’est qu’il n’a pas de regrets par rapport à sa carrière.  

«Être heureux, c’est de ne pas avoir de regrets, a mentionné l’ancien défenseur lors d’un point de presse tenu au premier entracte. Tu apprends de toutes les situations dans la vie.

Voyez la totalité du point de presse de l’ancien no 76 en vidéo principale.

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«C’était un privilège pour moi de jouer au hockey et pas seulement dans la LNH. C’était un privilège de porter le chandail du Canadien de Montréal. Tu ne peux pas tenir ces choses pour acquises.»

C’est Geoff Molson qui a contacté Subban pour cette soirée hommage. 

«C’est arrivé peu de temps après l’annonce de ma retraite, a-t-il précisé. Il m’a téléphoné et j’ai accepté après une bonne discussion. Quand une des plus grandes organisations de l’histoire du sport veut t’honorer, la décision se prend rapidement.

«Ce fut un moment très émotif. Je n’aime pas vraiment montrer mes émotions, mais ce qui me rend meilleur. Je suis heureux d’avoir eu ma famille avec moi.»

Suivre sa voie

Au cours de sa carrière, Subban a souvent dérangé ses coéquipiers dans le vestiaire. Les histoires sont nombreuses. Son style flamboyant dérangeait. 

Le principal intéressé, lui, ne s’en fait pas avec la perception des gens à son endroit. 

«Je ne peux pas parler de l’opinion des autres, a mentionné Subban. J’ai fait ma carrière en ne me souciant pas des autres. Je ne cherchais pas à faire plaisir à tout le monde. 

«Les gens vont te décrire de plusieurs façons. Je n’aime pas le mot “polarisant” quand on parle de moi. Si vous parlez à des gens qui me connaissent, ils n’utiliseront pas ce mot. 

«Si je jouais au basketball, au football ou à un autre sport, je ne serais pas aussi polarisant en raison des personnages qui oeuvrent dans ces sports. Tout est une question de perception.

«Ça fait partie du monde dans lequel on vit. Je ne perdrai pas le sommeil pour cela.»

Des souvenirs et du français 

Subban a plusieurs bons souvenirs de son passage à Montréal. Il a de la difficulté à en choisir un. 

«La soirée de ce soir fait partie de ceux-là. Je n’ai jamais été aussi fier que le moment où j’ai été repêché par l’équipe et d’avoir Bob Gainey qui me tend un chandail. C’est un moment que je n’oublierai jamais. 

«Ce soir, c’est un rêve qui est devenu réalité. D’être dans cette situation et d’avoir Geoff (Molson) à mes côtés pour regarder ma vidéo signifiait beaucoup pour moi.»

Au cours de son hommage, l’ancien défenseur a démontré de la classe et du respect envers les amateurs québécois en s’adressant en français pour les saluer et les remercier. 

«De jouer devant ces partisans (ceux du Centre Bell), c’est incroyable. J’espère que tous les athlètes en auront la chance un jour et pas seulement les joueurs de hockey. Je n’ai jamais rien tenu pour acquis. 

«C’est un endroit très spécial. Il faut que tu apportes la même énergie que les amateurs qui t’applaudissent tous les soirs. C’est pour cette raison que j’ai obtenu beaucoup de respect de leur part. 

«Je n’ai pas gagné de Coupe Stanley ici, mais j’ai gagné leur respect en travaillant fort sur la glace. Ce ne fut pas parfait, mais j’ai tout donné.»