Cole Caufield: «C’est un joueur exceptionnel» – Luc Robitaille

L’attaquant des Canadiens de Montréal Cole Caufield connaît toute une saison alors qu’a désormais atteint le plateau des 25 buts cette saison. Et s’il y a quelqu’un de bien placé pour juger de ses performances, c’est bien le prolifique ex-ailier gauche Luc Robitaille.

Robitaille a fait la pluie et le beau temps du côté gauche de la patinoire alors qu’il a marqué 668 buts au cours de sa carrière. Il est le 13e meilleur marqueur de tous les temps de la LNH.

Ainsi, lorsque « Lucky Luke » parle du petit numéro 22 du CH, on l’écoute avec une attention particulière.

«Partout où il est allé depuis qu’il a 5-6 ans, tout le monde disait, il est petit, il ne comptera pas et il va avoir de la misère, a souligné Robitaille, vendredi, lors de l’émission JiC sur les ondes de TVA Sports. Mais il le fait encore. C’est vraiment un joueur exceptionnel. 

«J’aime ça le regarder. On avait notre joueur, (Alex) Turcotte à Wisconsin et j’allais le voir. Il aime jouer au hockey. Il a toujours un sourire. Il travaille après les pratiques. Il essaie des nouvelles choses. Il est toujours bien placé. C’est rare qu’il manque le but. Les fans de Montréal, ils vont l’adorer et sont chanceux de l’avoir pour les 10-15 prochaines années, j’espère.»

En ce moment, Caufield marque à un rythme de 49 buts par saison. Sera-t-il en mesure de franchir le cap des 50 dès cette campagne?

Outre Caufield, Robitaille a vanté les mérites du Québécois Phillip Danault. Avec 33 points en 45 matchs, le natif de Victoriaville se dirige vers la meilleure saison de sa carrière.

«C’est un gagnant Phillip, il veut tout faire pour aider l’équipe à gagner, a dit Robitaille sans détour. (…) On a perdu contre (les Bruins de) Boston il y a deux semaines et c’est lui qui jouait contre (Patrice) Bergeron à toutes les présences. 

«Tu voyais vraiment que les Bruins essayaient de ne pas faire jouer Bergeron contre Phillip. C’est là que tu vois qu’il fait une grosse différence. »

À voir dans la vidéo ci-dessus où Robitaille discute également de Marc Bergevin.