«Depuis qu’on l’a laissé aller, c’est un regret»

Les Golden Knights présentent une étrange statistique à la mi-saison. Deuxièmes dans la section Pacifique avec 58 points – le total identique à celui du Kraken de Seattle, en tête avec un match en main -, ils ne jouent que pour ,500 à domicile avec une fiche de 13-13-0.

C’est donc sur les patinoires adverses qu’ils ont connu le plus de succès depuis le début de la campagne. Pendant que les Oilers d’Edmonton et les Flames de Calgary les talonnent, les Chevaliers Dorés viennent de subir trois défaites de suite.

Voyez l’entrevue avec Jonathan Marchessault dans la vidéo, ci-dessus.

Selon l’attaquant Jonathan Marchessault, un facteur explique cette baisse de régime.

«La tendance est comme l’an passé. On a énormément de blessés en ce moment. On n’est pas capable d’avoir une formation complète, s’est-il désolé à “JiC”, vendredi soir, sur les ondes de TVA Sports. On n’en perd pas un ou deux, il nous en manque toujours six ou sept!

«Ça nous fait mal en ce moment, mais il faut être capable de survivre et de rester dans le portrait des séries.»

Les Golden Knights s’ennuient de Perron

Jeudi soir, les Red Wings de Detroit ont infligé aux Golden Knights leur plus récent revers. Un ancien porte-couleurs des «Knights» y joue et il connait une excellente saison avec 14 buts et 30 points.

Aux dires de Marchessault, David Perron manque à Vegas depuis que l’organisation ait perdu ses services sur le marché des joueurs autonomes en 2018.

«Depuis que les Golden Knights l’ont laissé aller, c’est un regret que nous avons. C’est un gars qui est excellent chaque année et il trouve le moyen de produire.»

Pacioretty «beaucoup de malchance»

Parlant de blessures et d’anciens coéquipiers, Marchessault n’a pas aimé voir son ami Max Pacioretty demeuré étendu sur la patinoire, jeudi, au Minnesota. Le numéro 67 a subi une blessure au tendon d’Achille et il sera sur le carreau pour une période indéterminée.

«C’est terrible à voir, laisse-t-il tomber. Je regarde les images… tu ne souhaites jamais aucun malheur à personne.

«Mentalement, c’est lourd. J’ai manqué cinq ou six matchs cette année et ça m’a pris deux ou trois semaines avant de revenir au jeu. C’est vraiment plate.

Marchessault a aussi voulu faire l’éloge d’un athlète qui travaille avec acharnement sur son jeu.

«Je sais que ce n’est pas tout le monde qui l’a aimé à Montréal, mais moi je l’ai vu ici et c’est quelqu’un qui veut toujours être meilleur. Il met les efforts jour après jour.»