Aaron Judge peut-il faire mieux?
Le cogneur des Yankees de New York Aaron Judge a fracassé la marque des circuits de la Ligue américaine de baseball la saison passée et certains le croient capable d’améliorer ce sommet en 2023.
Auteur de 62 longues balles durant la dernière campagne, le frappeur droitier de 30 ans a surpassé le total de 61 établi par Roger Maris en 1961. Les attentes des partisans des Bombardiers du Bronx étant habituellement élevées, plusieurs d’entre eux espèrent le voir poursuivre sur la même voie. Sauf que Judge ne veut rien promettre.
«Nous verrons, je n’aime pas vraiment fixer un nombre précis. Je préfère me présenter sur le terrain en essayant de contrôler ce que je peux. Toutefois, vous ne savez jamais ce qui peut arriver. Donc, ce sera à suivre quant au chiffre 62», a-t-il affirmé au site MLB.com, au moment où il a amorcé le boulot en compagnie de ses coéquipiers au complexe d’entraînement des Yankees à Tampa.
Comme il l’a maintes fois mentionné pendant le plus récent calendrier régulier, l’athlète de 6 pi et 7 po gardera les succès de sa formation au cœur de ses priorités.
«J’ai certains buts en tête, mais mes statistiques individuelles seront à la hauteur si je me concentre sur le club. Le sport vous montre ce que vous devez accomplir. Si je débarque sur la surface de jeu en pensant à mon prochain circuit ou à ma moyenne au bâton, je risque de conclure mon apparition au bâton après trois lancers», a-t-il estimé.
«À la suite de tout ce qui s’est déroulé la saison passée, je tenterai de répéter mes derniers exploits, ce qui impliquera de prendre les présences à la plaque une à la fois et de travailler pour aider l’équipe à gagner.»
Le titre avant tout
D’abord et avant tout, Judge veut remporter une première Série mondiale en carrière. La concession de renom attend pour sa part depuis 2009 et il n’est pas question pour lui de manquer le bateau.
«C’est le seul objectif quand vous jouez à New York, mis à part celui de finir en tête de votre section et de vous placer en bonne posture pour les séries éliminatoires, a-t-il indiqué. C’est ce qui me motive jour et nuit. Ça commence tôt au camp avec les petites choses que nous effectuons et que les gens ne voient pas. Ce sont des détails nous donnant l’avantage et nous aidant à nous hisser au sommet.»
Maintenant les enjeux contractuels réglés en vertu d’un pacte de neuf ans et de 360 millions $ conclu l’automne dernier, Judge peut porter toute son attention sur son rôle de capitaine.
«Il s’agit d’une autre année de son évolution en tant que leader. Le tout est désormais accompagné d’un statut signifiant énormément aux yeux de l’organisation, surtout au sein d’un sport n’offrant pas trop ce privilège, a souligné le gérant Aaron Boone au sujet du 16e capitaine de l’histoire du club. Il a toujours voulu s’assurer que les jeunes joueurs se sentent impliqués en les contactant. Je ne crois que ses actions sortent de l’ordinaire : il est juste lui-même.»