Acquis par les Jets de New York en début de semaine, le quart-arrière Aaron Rodgers est débarqué au New Jersey pour prendre part à sa première conférence de presse au complexe d’entraînement de sa nouvelle équipe, mercredi.

Fidèle à ses habitudes, le vétéran de 39 ans n’avait pas la langue dans sa poche.

«Je suis vieux et je veux faire partie d’une équipe gagnante», a-t-il déclaré.

«En entrant ici, j’ai remarqué que le trophée du Super Bowl III avait l’air bien seul [dans sa vitrine]», a ajouté Rodgers en référant à l’unique triomphe des Jets en 1968.

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«Je voulais obtenir la chance d’évoluer dans une ville qui a faim [pour des victoires] et qui possède d’incroyables partisans. Ça fait 13 ans que l’équipe n’a pas atteint les éliminatoires et elle n’a pas remporté un championnat depuis le Super Bowl III. Ça fait très longtemps. […] Je crois que c’est différent de gagner ici, comparativement à Green Bay. Si tu gagnes avec les Jets de New York, tu as ta place dans les livres d’histoire. C’est vraiment spécial.»

La transaction qui a fait passer Rodgers des Packers de Green Bay aux Jets a d’ailleurs été finalisée mercredi après-midi et les clauses du contrat du pivot seront revues. L’organisation new-yorkaise a également obtenu les 15e et 170e sélections du repêchage qui s’entamera jeudi. De leur côté, les Packers ont mis la main sur les 13e, 42e et 207e choix, tout comme une sélection conditionnelle de deuxième tour en 2024. Celle-ci se transformera en choix de première ronde si le quart prend part à 65 % des jeux de son club cette année.

«Nous souhaitons bonne chance à New York à Aaron et nous avons hâte de l’accueillir à nouveau à Green Bay pour retirer son numéro 12, célébrer son intronisation au Temple de la renommée des Packers et dévoiler son nom sur la façade du Lambeau Field», a mentionné par voie de communiqué le président Mark Murphy.

Un nouveau numéro

Parlant de numéro, les partisans de Rodgers devront s’habituer à le voir arborer le numéro 8 avec les Jets.

Le 12 a été retiré par l’organisation de la Grosse Pomme en l’honneur de Joe Namath. Le légendaire quart-arrière avait pourtant déclaré qu’il n’avait aucun problème à ce que Rodgers s’empare du chiffre.

«Il y a de gros noms qui ont joué ici, mais probablement aucun nom plus imposant que celui qui portait le numéro 12, a affirmé le nouveau venu. J’ai entendu ce qu’il a dit sur l’idée de me permettre de le porter, mais le numéro 12 appartient à “Broadway Joe”. Je ne voulais même pas y penser et j’ai choisi de me tourner vers le numéro que je portais à l’université.»

Pas de FaceTime avec les Packers

Par ailleurs, Rodgers est revenu sur le manque de communication qu’il y avait entre lui et les Packers depuis le début de la présente saison morte.

«Je ne pense pas que j’ai besoin d’entrer dans les détails. Je suis chanceux de vivre dans une magnifique maison, mais le seul point négatif est que le réseau cellulaire n’est pas excellent. Si tu veux me parler, je me dois de voir ton visage. Tu dois m’appeler sur FaceTime.»

«J’ai l’historique de qui m’a appelé ou m’a “facetimé”. Personne ne m’a “facetimé” [chez les Packers].»

«Ils ont décidé d’y aller avec une histoire dans laquelle ils n’avaient pas été en mesure de communiquer avec moi, a poursuivi Rodgers. Mon point était simplement de me questionner à savoir pourquoi ils ont décidé de ne pas me dire qu’ils voulaient aller dans une autre direction plus tôt pendant la saison morte.»